Le 9 juin prochain, vous êtes invités à vous rendre dans les services partenaires de l’opération afin d’y présenter vos souvenirs familiaux.

Qu’il s’agisse de documents d’ordre familial (« papiers de famille », souvenirs) ou professionnel (archives d’entreprises, de mouvements associatifs), à l’échelle de l’histoire locale ou nationale, les professionnels des archives vous conseilleront sur la meilleure destination à donner à ces documents.

La liste des services participants à la Grande collecte «les femmes au travail»

Un premier critère à prendre en compte est celui de l’authenticité et de l’originalité du document que vous souhaitez apporter : un carnet autographe dont vous connaissez le contexte de rédaction a plus de valeur qu’un numéro de L’Illustration, journal tiré à des centaines de milliers d’exemplaires et déjà conservé dans les bibliothèques et les services publics d’archives.

Pour le reste, le responsable du point de collecte saura vous montrer dans quelle mesure le document que vous lui apportez ajoute à notre connaissance de l’histoire. En tous les cas, ne méprisez pas la valeur familiale et intime de ces souvenirs : vos descendants, auxquels vous les transmettrez, pourront être heureux d’en hériter.

Dans la mesure du possible, efforcez-vous avant votre visite de retrouver au minimum l’identité du personnage auquel se rattachent les documents que vous apportez. Enfin, la Grande Collecte est prioritairement destinée à la collecte des documents : images, lettres, carnets… Si vous souhaitez donner ou déposer des objets, il est préférable de contacter des institutions spécialisées

Et vous pouvez télécharger l’intégralité du rapport

https://mnemosyne-asso.com/wp-content/uploads/2017/03/Rapport-Grande-collecte.pdf

Les interviews du prix Mnémosyne, Romain Jaouen (prix 2016)

#5 – L’inspecteur et l' »inverti » : la police face aux sexualités masculines à Paris, 1919-1940 de Romain Jaouen

#5 – L’inspecteur et l' »inverti » : la police face … par mnemosyne_asso

Interview de Romain Jaouen auteur de « L’inspecteur et l’ « inverti » : la police face aux sexualités masculines à Paris, 1919-1940, » Rennes, PUR, 2018.

Prix Mnémosyne 2016.
Une interview réalisée en janvier 2018.

Le Paris de l’entre-deux-guerres est connu pour son exubérance et ses comportements transgressifs. Tout un univers de relations s’y déploie autour de quelques quartiers ce que ne manquent pas de déplorer certains observateurs, soucieux du respect des normes et de la morale. Les forces de police, sillonnant les rues, constituent un témoin original de ces rencontres. A travers l’interaction policière, ce sont les catégories sociales de perception des sexualités marginales ainsi leu leur usage par l’institution policière qui sont interrogés.

L’ouvrage est à l’honneur du Monde des Livres, daté du vendredi 18 mai 2018.

retour

Les interviews du prix Mnémosyne, Pauline Mortas (prix 2015)

#4 – Une rose épineuse, La défloration au XIXe siècle en France de Pauline Mortas

#4 – Une rose épineuse, La défloration au … par mnemosyne_asso

Interview de Pauline Mortas auteure de « Une rose épineuse, La défloration au XIXe siècle en France », Rennes, PUR, 2017.

Prix Mnémosyne 2015.
Une interview réalisée en janvier 2018.

La France du XIXe siècle foisonne de discours multiples – médicaux, religieux, moralistes, littéraires ou pornographiques – qui prennent pour objet la défloration féminine. Faire l’histoire de ces représentations, c’est contribuer à l’histoire du corps, de la sexualité et du genre. Mais les écrits du for privé et les archives judiciaires entrouvrent aussi la porte de l’alcôve conjugale et permettent à l’historien d’accéder aux pratiques sexuelles du XIXe siècle français, pour écrire une histoire du couple et de l’intime.

Avec une préface de Dominique Kalifa.

retour

Le prix Mnémosyne 2017 a été attribué au master de Camille Dejardin, Madame Blakey, une femme entrepreneure au XVIIIe siècle, master 2 recherche histoire économique et sociale, dir. Anne Conchon, Université Paris 1, 2017.
Une mention spéciale a également été décernée au mémoire de Romane Suire, De la maîtresse royale à la femme capable. Parcours et actions de Louise de Keroualle, master 2 d’histoire, dir. Lucien Bély, Université Paris-Sorbonne, 2017.

Romain Jaouen, L’inspecteur et l' »inverti » : la police face aux sexualités masculines à Paris, 1919-1940, Rennes, PUR, 2018

 

en librairie dès le 1er février

Par Julie Verlaine, présidente de Mnémosyne

Comme chaque année Mnémosyne a son AG fin janvier, avec la remise du prix, les ré-adhésions et l’arrivée de l’ouvrage de Romain Jaouen L’Inspecteur et “l’inverti“ au PUR (prix 2016).  Et bien entendu la journée d’étude, cette année Les femmes à la conquête des sciences en partenariat avec EPWS .

Plus d’informations sur l’évènement Facebook : ici

Alors passez de bonnes fêtes et rendez-vous au 27 janvier 2018.

flyer Mnemosyne de la JE du 27 janvier

314 professeur·es de tous niveaux et tous publics, enseignant la langue française ou ayant à corriger des copies ou autres textes rédigés dans cette langue, ont déclaré, dans un Manifeste publié le 7 novembre 2017 par le magazine Slate.fr, ne plus enseigner la règle de grammaire résumée par la formule «Le masculin l’emporte sur le féminin».

jJXMiUdDqHxamYz-800x450-noPad

Une pétition adressée à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale accompagne cette initiative :
Nous ne voulons plus que « le masculin l’emporte sur le féminin »
Nous, francophones de toutes professions et qualités, soutenons cette initiative ainsi que les signataires dans l’exercice de leur métier. Nous nous apprêtons aussi, pour notre part, à ignorer désormais cette règle d’un autre âge, dont l’enseignement incruste dans la tête de chacun et chacune des injonctions contraires à nos valeurs d’égalité, et dont l’usage quotidien les y maintient.
Nous le faisons avec d’autant plus de liberté et d’enthousiasme que l’abandon de cette règle ne constitue aucunement une entrave ou une entorse au fonctionnement de la langue française, qui, comme le rappellent les enseignant·es du Manifeste, s’en est passée durant des siècles.

Mnémosyne est partie prenante de cette campagne, signez et faites signer la pétition en ligne sur change.org

 

Mage_homepage_logoAprès plus de 20 ans d’existence, le réseau MAGE – Marché du travail et Genre –  premier réseau de recherche en France centré sur l’étude des inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail, créé par Margaret Maruani, vient de voir la subvention de 2017 du Secrétariat d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes supprimée. C’est la première fois que cela se passe, tous les autres gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, ont toujours fermement soutenu le MAGE. Alors même que le gouvernement lance son «Tour de France de l’égalité » et qu’il a déclaré vouloir faire de l’égalité une « grande cause nationale », cette décision est totalement incompréhensible.

Pour soutenir le MAGE

http://recherche.parisdescartes.fr/mage