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Pour cette année c’est fini!

la date limite du 31 septembre est passée,

Rendez-vous à la journée Mnémosyne du 24 janvier 2015 pour connaître le/la lauréat-e.

 

The National University of Ireland, Galway is seeking to fill 5 full-time, fixed-term Postdoctoral Researcher positions for the ERC-funded project ‘The Reception and Circulation of Early Modern Women’s Writing, 1550-1700’ (RECIRC), led by Dr. Marie-Louise Coolahan, Principal Investigator.

Pour plus de renseignements :

http://www.nuigalway.ie/about-us/jobs/  (onglet « Research »)

Candidatures ouvertes jusqu’au 14 mai 2014

Frère Luc, du monastère de Tibhérine, dont on sait l’enlèvement et la fin tragique en 1996, avait déjà connu la capture. C’était le 1er juillet 1959, en pleine guerre d’Algérie. Les hommes en armes qui l’avaient rapté ne le libérèrent que cinq semaines plus tard. En Algérie, contre toute attente, le FLN fit des prisonniers – militaires mais aussi civils, des hommes mais aussi des femmes – pour internationaliser le conflit grâce à l’action de la Croix-Rouge internationale. Beaucoup moururent. Leur histoire, qui est aussi celle de la première tentative d’appliquer les conventions de Genève lors d’un conflit, n’avait encore jamais été faite. Ce livre entend leur redonner vie, les réinscrire dans notre mémoire, et dire au plus près l’expérience de ces prisonniers de la guérilla, témoins étranges d’une guerre dont on a largement perdu le sens.

prisonniers FLN  Raphaëlle Branche, Payot, 2014.

http://www.payot-rivages.net/livre_Prisonniers-du-FLN-Raphaelle-BRANCHE_ean13_9782228910293.html

 

Le numéro 11 de la revue Genre et Histoire est en ligne
http://genrehistoire.revues.org/1634

avec au sommaire :

et comme d’habitude les rubriques « Comptes rendus » et « Travaux soutenus »

Bonne lecture et bon été

Le 10 juillet 1915, le Parlement vote à l’unanimité une « Loi sur le salaire minimum des ouvrières à domicile dans l’industrie du vêtement ». Pour la première fois, l’État intervient dans la fixation des salaires et prépare les futures conventions collectives. La loi s’adresse à des ouvrières mal payées et qui travaillent dans de mauvaises conditions. Les nombreuses tentatives pour améliorer leur sort échouent. C’est devenu un problème social qui intéresse de nombreux groupes politiques, syndicats, intellectuels, religieux, entre 1880 et 1914.
Le travail des femmes à domicile a été peu étudié depuis d’un siècle. Pourquoi une loi spécifique ? En effet, les femmes sont au cœur de ce livre et de la loi de 1915. De la proto-industrie au sweating-system et au travail en atelier, où situer le travail à domicile ? Il perdure malgré le développement de la grande industrie.
Que font ces ouvrières, où sont-elles, combien sont-elles ? Pourquoi leur vie est-elle si sombre et comment travaillent-elles ?  Cette loi de 1915 demeure assez timide. Elle instaure des comités de salaires et d’expertise qui fixent les salaires à la pièce, non au temps, et a bien du mal à se mettre en place. Les patrons ne sont guère enthousiastes, les ouvrières n’osent pas se plaindre de sa mauvaise application.
Ce livre présente donc une loi dans son déroulement complet : causes et préparation, contenu et application pendant les 25 ans qui suivent son vote. Elle concerne une catégorie de travailleuses jusqu’ici oubliées du droit du travail.
A-t-elle été efficace pour augmenter les salaires de ces femmes ? Aujourd’hui encore, les quelques milliers d’ouvrières à domicile ne sont-elles pas toujours « celles qu’on oublie » ?

Avec une préface de Michelle Perrot.

 

 

http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3148

Avrane-ouvrieres

Ouvrières à domicile
Le combat pour un salaire minimum sous la IIIe République
Colette Avrane
Rennes, PUR, 2013