Appel à contributions

Dossier thématique « Genre et alimentation de l’Antiquité à nos jours »

Revue Genre & Histoire no 34, Automne 2024

Coordination : Enrica Asquer (U. Genova) et Aurélie Chatelet-Calyste (U. Rennes 2- Tempora)

La revue Genre & Histoire invite à présenter des contributions pour un dossier thématique sur le genre et l’alimentation. Ouvert à des échelles spatiales diversifiées et à une diachronie longue, allant de l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine, ce dossier se propose de valoriser la considérable production scientifique menée depuis les dernières décennies autour de l’histoire de l’alimentation et des food studies en adoptant une perspective de genre[1], présente dans ce domaine de recherche depuis les années 1990 sans pour autant en avoir épuisé les innombrables facettes. Dans une perspective féministe, à partir de l’œuvre classique de Marjorie DeVault Feeding the Family[2], la relation entre les femmes et la nourriture a d’abord été explorée dans le cadre de la réflexion interne aux sciences sociales sur la nature genrée du travail domestique et de l’organisation des soins familiaux. Dans ce contexte, la question du pouvoir et de la capacité d’action autonome des femmes dans la gestion du quotidien est apparue comme centrale. Les ambivalences qui caractérisent la domesticité et la consommation au quotidien ont été ainsi soulignées : d’une part, la préparation des aliments est au cœur d’une dynamique de subalternité et de ghettoïsation des femmes dans la vie familiale, d’autre part, elle peut contribuer à la construction d’un espace d’agentivité, de voix, de réalisation des femmes[3].

La recherche historique a, quant à elle, déconstruit et historicisé le lien supposé naturel entre les femmes et la nourriture, en explorant les transformations diachroniques et les géométries variables dans la distribution des tâches familiales en fonction des différents contextes. Elle a également mis en lumière l’histoire d’une relation controversée entre les femmes et la cuisine, qui est passée au fil du temps d’une invisibilité ou d’un mépris total pour les femmes cuisinières sous l’Ancien Régime à une invention de la tradition progressive, qui a vu les femmes comme les gardiennes naturelles de la version domestique de la science gastronomique. Entre les XVIIIe et XXe siècles, le développement de l’écriture gastronomique et la construction d’un espace médiatique et commercial autour de la consommation alimentaire ont mis en évidence une prise de parole progressive des femmes[4], notamment dans des entreprises éditoriales dédiées à un public de femmes à former aux métiers de la maison. Il s’agissait alors de mettre en place un projet pédagogique autour du rôle domestique des femmes (ménagères, mères et consommatrices) considéré comme essentiel à l’harmonie sociale et à la force de la Nation. Selon ses différentes nuances, ce discours pouvait parfois remettre en cause les limites de la représentation hégémonique qui voyait au contraire la préparation professionnelle des aliments comme un domaine totalement masculin. Au XXe siècle, comme le montrent les cas des écrivaines Elizabeth Robins Pennell (1855-1936), M.F.K. Fisher (1908-1992), Alice B. Toklas (1877-1967) et d’autres encore, les femmes revendiquent, occasionnellement, une place dans la gastronomie à proprement parler, en soulignant les plaisirs physiques et intellectuels de la nourriture et dépassant en cela les limites de la domesticité[5].

Une autre dimension qui est apparue centrale dans la recherche est bien évidemment celle du corps. Le corps qui consomme de la nourriture ou celui qui s’en abstient (comme dans le travail pionnier de Caroline Walker Bynum[6]), tout comme celui qui cherche, achète, prépare et transforme les ressources alimentaires, est au cœur des multiples processus socio-culturels de construction des identités sociales. Les normes alimentaires ont toujours été au centre des pratiques religieuses, tandis que les comportements alimentaires ont fait l’objet d’une attention croissante dans l’élaboration du discours scientifique et dans la définition de la santé à l’époque moderne. L’exhortation des femmes à abandonner la pratique de la mise en nourrice pour se convertir à l’allaitement au sein a constitué une étape décisive de la construction d’une discipline du corps féminin et de sa mise au service d’un État-nation moderne fondé sur la famille nucléaire, affectueuse et en bonne santé[7]. Dans le domaine des cultures politiques aussi, la définition des cadres normatifs et des idéaux collectifs a plusieurs fois croisé des instances liées à la production, distribution et consommation des ressources alimentaires. Durant la Première Guerre mondiale tout comme dans l’Après-guerre, la pénurie de nourriture transforme la recherche des aliments et la préparation quotidienne du repas en un travail politiquement crucial. La propagande nationaliste qui vise les femmes au foyer lie profondément les comportements de consommation aux destins de la Nation[8]. Dans l’Italie fasciste, une bonne femme au foyer doit consommer des biens de provenance nationale, pour soutenir la politique autarcique du régime[9], tandis que dans les années cinquante et soixante les cultures catholique et communiste se sont confronté avec l’américanisation du quotidien (industrialisation de la production, modernisation des lieux de distributions) qui touche en premier lieu les habitudes alimentaires. La mère de famille, en tant que responsable du ménage, est toujours au centre de cette dynamique de politisation du quotidien. Mais les corps des femmes sont également à examiner de près : sous le régime fasciste, par exemple, la « femme crise » des milieux urbains, émancipée et mince, est opposée à la femme de la campagne, aux formes plus douces et prolifique.

Tous ces processus ont une composante genrée qui peut être mise en lumière d’une façon très efficace et profitable, soit pour le domaine des food studies soit pour le champ d’expertise de l’histoire des femmes et du genre. Dans tous les discours, représentations et pratiques qui entourent l’alimentation, un corps sexué est toujours mis au centre qui, selon les contextes, peut ou ne peut pas, doit ou ne doit pas, consommer ou préparer certains produits alimentaires. Aujourd’hui c’est la production de la masculinité, tout comme celle de la féminité, qui doit être mise en lumière, par une interrogation bien centrée sur la perspective de genre.

Dans ce dossier, trois axes principaux seront pris en considération : la construction des identités genrées à travers les normes qui disciplinent la consommation des produits alimentaires, en incluant le rôle des représentations culturelles et médiatiques (le cinéma, la publicité, les média en général) et les discours religieux, scientifique, politique etc. ; les pratiques alimentaires concrètes et leur articulation selon le genre ; l’interaction entre le genre et la préparation des repas, que ce soit au sein du foyer ou dans un contexte professionnel.

  1. Normes et images de la consommation alimentaire genrée

Les nouvelles lectures de l’histoire de la consommation interrogent la dimension genrée de l’alimentation et visent à analyser les discours, littéraires, politiques, économiques, médicaux ou artistiques, qui produisent une image genrée de la consommation alimentaire.

Une première piste de réflexion serait d’analyser les discours et les images qui mettent en scène l’alimentation comme élément identitaire, comme marqueur du genre au cours des siècles. Il existe ainsi tout un discours qui tend à associer le sucre à la féminité à l’instar de Jean-Jacques Rousseau qui écrit en 1761 « le laitage et le sucre sont un des goûts naturels du sexe et comme le symbole de l’innocence et de la douceur qui font son plus agréable ornement[10] ». Ce propos est lui-même à relier avec celui, médical, qui vise à prouver scientifiquement la nature particulière de la femme et ses faiblesses. La prétendue douceur féminine se retrouverait dans leur penchant pour les douceurs. Les sucreries renvoient aussi à une sexualité féminine peu dangereuse et innocente car elle ramène à l’enfantin. De l’autre côté, « manger comme un homme » signifie consommer en plus grandes quantités une alimentation marquée par la viande rouge, symbole de virilité. La masculinité serait associée à des marqueurs alimentaires : « real men don’t eat quiche » comme le souligne de façon satirique l’humoriste Bruce Feirstein en 1982 avant d’être pris au pied de la lettre par certains hommes américains qui dénoncent les « quiche-eaters » associés aux hippies, vegans et féministes. Les normes religieuses, médicales et sociales sont aussi à interroger. C’est le cas, par exemple, de la question de l’interdiction du vin pour les femmes romaines qui a retenu l’attention des spécialistes depuis une soixantaine d’années tandis que d’autres explorent les sources littéraires et iconographiques qui associent les femmes à la boisson à la même période[11]. Il est également intéressant de comprendre comment ces normes et images peuvent être déclinées selon les âges de la vie. Conseils et interdits rythment la vie des femmes, contraignent leur consommation alimentaire tout autant que leur corps. Quelles nourritures sont conseillées ou interdites à une jeune fille pubère, à une jeune accouchée, à une femme enceinte ou ménopausée ? Par exemple, en raison des théories médicales du temps, les femmes enceintes de la Rome classique ne pouvaient consommer de viande rouge car on craignait un « flux de sang » pour le fœtus, une pratique qui conduisit à des carences[12]. Les livres de cuisine, qui se diffusent à la charnière des XIIIe et XIVe siècles avant de devenir un genre éditorial à succès, les traités médicaux ou théologiques, les discours politiques, les campagnes de santé publique, l’iconographie et aujourd’hui les réseaux sociaux sont autant de supports qui fixent et diffusent normes et représentations.

À partir de ces discours et mises en scène, se dévoilent des images du corps genré en lien avec l’acte alimentaire. Pourront être ainsi explorées, dans une perspective genrée, les figures du gourmand ou de la gourmande[13]. De même, l’image de la femme maigre, de l’anorexique pourra être interrogée à travers les affiches publicitaires, la presse[14] aussi bien que les différents imprimés ou feuilles volantes notamment en lien avec la question religieuse et la figure de l’anorexique sainte[15]. À l’inverse, l’anorexie masculine paraît plus médicalisée, moins sacralisée[16].

  1. Pratiques alimentaires

Un second volet s’intéressera aux aspects plus concrets des pratiques. Les vestiges archéologiques, les comptes, les écrits du for privé ou encore plus récemment les enquêtes, comme celle menée par Iwamura au Japon[17], renseignent l’historien·ne sur les consommations selon le genre. Paolo Sorcinelli a bien souligné, dans son chapitre de l’Histoire de l’alimentation, les discriminations sexuelles en matière alimentaire[18]. En quantité comme en qualité, les femmes reçoivent moins que les hommes. Leurs rations sont plus faibles même si elles travaillent comme les hommes, même si elles sont enceintes. Qu’elles soient vendangeuses sur les terres de Jeanne d’Evreux au XIVe siècle[19] ou à l’usine, les frais de nourriture sont aussi moindres que ceux des hommes. Les rations masculines sont par ailleurs plus variées et les meilleurs morceaux leur sont réservés : « Tout ce qui est bon est pour eux » comme le rappelle récemment un article sur la consommation de gésiers de poulet dans la société traditionnelle camerounaise[20]. Il faut souligner et mesurer aussi l’importance de l’autocontrainte qui fait que les femmes réduisent ou adaptent leur ration alimentaire pour des raisons variables : sens du sacrifice, intériorisation de normes morales et esthétiques, valorisation de la minceur féminine dont il faudra mettre en lumière la périodisation et les variations selon les espaces.  Par exemple, au XVIe siècle, Jean Liébault, dans ses Trois livres de l’embellissement du corps humain, signale que des femmes de la cour vont jusqu’à manger de la craie pour assécher les humeurs et maigrir ; plus tard, on ingère du vinaigre et du citron pour consumer les graisses. Au XIXe siècle, Balzac s’interroge ironiquement sur la femme « mange-t-elle ? c’est un mystère » tandis que la gourmandise féminine est stigmatisée. Les XXe et XXIe siècles sont marqués par la floraison des régimes minceurs qui ont orienté les pratiques alimentaires féminines. Reste à multiplier les exemples sur le temps long, dans des espaces divers et des contextes variés afin d’approfondir la compréhension des consommations alimentaires selon les genres et éclairer comment les pratiques témoignent de transgressions potentielles vis-à-vis du poids des normes et des habitudes.

  1. Préparer le repas : une question de genre

Un dernier volet s’intéressera à la dimension genrée de la préparation des repas que ce soit au sein du foyer ou dans un contexte professionnel. Les femmes s’occupent de la préparation quotidienne des repas. À elles revient la charge de concevoir et réaliser les plats de la famille. Les conduct books ou manuels de conduite à destination des femmes qui fleurissent à l’époque moderne valorisent les maîtresses de maison et bonnes ménagères qui veillent à la préparation des repas tout autant qu’elles surveillent scrupuleusement provisions, comptes et domesticité pour les plus aisées. Cet idéal de la femme au foyer, ménagère économe, s’épanouit aux siècles suivants notamment en lien avec les processus de Nation-building, la construction d’une culture scientifique moderne, l’industrialisation et le développement d’une société des consommateurs. Les femmes ont la charge de nourrir mari et enfants et sont par là-même responsables de leur bonne santé. Les patrons valorisent le repas familial préparé par l’épouse qui doit assurer un repas chaud à son mari parti à l’usine[21]. Il sera donc intéressant de voir comment les sources permettent d’éclairer le rôle des femmes dans l’élaboration des repas. Ce devoir est valorisé, « nourrir la famille est “l’honneur de la ménagère” » comme le rappelait Anne-Marie Sohn[22] et contrôlé tant sur le plan social que politique. Il peut également revêtir une dimension patriotique[23] et s’exprime à travers la création d’écoles ménagères. La mauvaise ménagère est au contraire fustigée et doit être rééduquée : c’est le cas aussi bien des épouses des ouvriers suisses de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle[24] que des mères japonaises dans les années 2000[25]. Les exemples et les études pourront être ainsi multipliées pour éclairer la dimension genrée de la préparation des repas et les multiples contraintes – temporelles, financières ou matérielles – qui pèsent sur ces femmes. La préparation peut aussi être une source d’autonomisation des femmes grâce à la reconnaissance de leur travail domestique[26].

L’historiographie sur la professionnalisation des femmes dans les métiers de la restauration et gastronomie reste encore mince. Longtemps exclues des lieux de formation qui se créent à partir du début du XXe siècle dans le cas de la France, reléguées aux écoles ménagères faites pour elles, elles n’accèdent aux CAP de cuisine qu’à partir des années 1980 en tout petit nombre et aujourd’hui encore, le plafond de verre dans les métiers de bouche reste solide. En 2006 en France, on relève encore 94 % d’hommes parmi les chefs de cuisine pour seulement 6 % de femmes[27]. Et pourtant elles cuisinent dans les restaurants comme le prouve l’exemple des « mères » lyonnaises, grandes figures de la gastronomie en contexte français telles la « Mère Brasier » et la « Mère Bourgeois », premières, hommes et femmes confondus, à obtenir trois étoiles au Guide Michelin en 1933, mais restées très peu prises en compte par l’historiographie. Reste à multiplier les études de cas pour mesurer la place de ces femmes et les difficultés qu’elles ont rencontrées dans une profession considérée encore comme masculine.

[1] Arlene Voski Avakian et Barbara Haber (dir.), From Betty Crocker to Feminist Food Studies. Critical perspectives on women and food, Amherst and Boston, University of Massachusetts Press, 2004 ; Carole M. Counihan, Gendering Food in Jeffrey M. Pilcher (dir.), The Oxford Handbook of Food History, Oxford, Oxford University Press, 2012, p. 99-116; Alice McLean, The Intersection of Gender and Food Studies, in Ken Abala (dir.), Routledge International Handbook of Food Studies, London-New York, Routledge, 2013, p. 250-64; Tristan Fournier, Julie Jarty, Nathalie Lepeyre et Priscille Touraille, L’alimentation, arme du genre, dossier thématique du Journal des anthropologues, 140-141, 2015, mis en ligne le 15 juin 2017, consulté le 20 octobre 2022. URL : http://journals.openedition.org/jda/6068 ; DOI : https://doi.org/10.4000/jda.6068

[2] Marjorie L. DeVault, Feeding the Family: The Social Organization of Caring as Gendered Work, Chicago, Chicago University Press, 1991.

[3] Carol Counihan, Steven L. Kaplan, Food and Gender. Identity and Power, Newark (NJ), Harwood Academic Publishers, 1998.

[4] Raffaella Sarti, « Cucinare. La preparazione del cibo in prospettiva di genere (Europa occidentale, sec. XVI-XIX) », Genesis. Rivista della Società italiana delle Storiche, 1, 2017, p. 17-41 ; voir aussi Idem, Europe at Home: Family and Material Culture, 1500-1800, New Haven (CT), Yale University Press, 2002.

[5] Alice McLean, Aesthetic Pleasure in Twentieth-Century Women’s Food Writing. The Innovative Appetites of M.F.K. Fisher, Alice B. Toklas, and Elizabeth David, New York, Routledge, 2012.

[6] Holy Feast and Holy Fast: The Religious Significance of Food to Medieval Women, Berkeley, University of California Press, 1987.

[7] Sarah Scholl, « La mère en sacrifice. Normes d’allaitement et construction de la maternité à l’époque contemporaine », Nouvelles Questions Féministes, 40, 1, 2021, p. 18-34. Sur ce sujet, voir le projet Lactation in History basé à l’Université de Genève et dont la publication est imminente : Francesca Arena, Veronique Dasen, Yasmina Foher-Jansenss, Irène Maffi, Daniela Solfaroli Camillocci (dir.), Allaiter de l’Antiquité à nos jours. Histoire et pratiques d’une culture en Europe, à paraître chez Brepols.

[8] Belinda Davis, Home Fires Burning: Food, Politics, and Everyday Life in World War I Berlin, Chapel Hill et Londres, University of North Carolina Press, 2000.

[9] Diana Garvin, Feeding Fascism: The Politics of Women’s Food Work, Toronto, University of Toronto, 2021.

[10] Jean-Jacques Rousseau, Nouvelle Héloïse, Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1761, partie IV, lettre X.

[11] Christophe Badel, « Alimentation et société dans la Rome classique : bilan historiographique (IIe siècle av. J.-C. – IIe siècle ap. J.-C.) », Dialogues d’histoire ancienne, 2012/Supplement7 (S7), p. 133-157. DOI : 10.3917/dha.hs71.0133. URL : https://www.cairn.info/revue-dialogues-d-histoire-ancienne-2012-Supplement7-page-133.htm

[12] Peter Garnsey, Food and Society in Classical Antiquity, Cambridge, Cambridge University Press,1999.

[13] Karine Karila-Cohen et Florent Quellier (dir.), Le corps du gourmand, d’Héraclès à Alexandre le Bienheureux,

Collection « Table des hommes », Presses Universitaires de Rennes, Presses Universitaires François-Rabelais, Rennes, Tours.

[14] Audrey Arnoult, La médiatisation des troubles liés à l’adolescence dans la presse quotidienne nationale française (1995-2009), Thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication, Lyon 2, 2011 (non publiée).

[15] Rudolf Bell, L’anorexie sainte – Jeûne et mysticisme du Moyen Âge à nos jours, Paris 1994 ; Jacques Maître, « Sainte Catherine de sienne : patronne des anorexiques ? », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [En ligne], 2, 1995, mis en ligne le 01 janvier 2005, consulté le 20 octobre 2022. URL : http://journals.openedition.org/clio/490 ; Caroline Walker Bynum, Holy Feast and Holy Fast: The Religious Significance of Food to Medieval Women, Berkeley: University of California Press, 1987.

[16] Stéphanie Chapuis-Després, « Maladie ou miracle : le jeûne de Margaretha Weiss von Rod (1542) », Prendre corps, 02/02/2015, https://corpsgir.hypotheses.org/108.

[17] N. Iwamura, Kazoku no katte-desho!: Shashin 274-mai de miru shokutaku no kigeki [« Faisons ce qui plaît à ma famille ! »], Tokyo, Shinchosha, 2010 cité par TAKEDA Hiroko, « Qui a peur des « mauvaises mères » ? Changements socio-économiques et discours politiques au Japon », Politique étrangère, 2011/1 (Printemps), p. 143-154. DOI : 10.3917/pe.111.0143.

[18] Paolo Sorcinelli, « L’alimentation et la santé », in Jean-Louis Flandrin et Massimo Montanari (dir.), Histoire de l’alimentation, op. cit., p. 809-822.

[19] Mickaёl Wilmart, « L’alimentation ordinaire en Brie à la fin du Moyen Âge. Différenciation sociale et stratégies d’approvisionnement », in Damien Blanchard et Pierre Charon (dir.), L’alimentation en Brie des origines à nos jours. Actes du colloque de Meaux, 5 avril 2014, Société historique de Meaux et sa région, 2015, p. 79-106.

[20] Désiré Manirakiza, Paule Christiane Bilé et Fadimatou Mounsade Kpoundia, « Tout ce qui est bon est pour eux », Journal des anthropologues [En ligne], 140-141, 2015, mis en ligne le 15 juin 2017, consulté le 20 octobre 2022. URL : http://journals.openedition.org/jda/6068 ; DOI : https://doi.org/10.4000/jda.6068

[21] Anne Lhuissier, Alimentation populaire et réforme sociale. Les consommations ouvrières dans le second XIX  siècle, Maison des Sciences de l’Homme, coll. « Natures sociales », 2007.

[22] Anne-Marie Sohn, Chrysalides. Volumes I et II : Femmes dans la vie privée (XIXe-XXe siècles). Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Éditions de la Sorbonne, 1996 (généré le 16 décembre 2022). . DOI : https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.69187.

[23]  Sandrine Roll, « « Ni bas-bleu, ni pot-au-feu » : la conception de « la » femme selon Augusta Moll-Weiss (France, tournant des XIXe-XX  siècles) », Genre & Histoire [En ligne], 5 | Automne 2009, mis en ligne le 21 décembre 2009, consulté le 16 décembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/genrehistoire/819

[24] Jakob Tanner, Fabrikmahlzeit. Ernährungswissenschaft, Industriearbeit und Volksernährung in der Schweizt 1880-1950, Zurich, Chronos Verlag, 1999.

[25] H. Takeda, « The Governing of Family Meals », in P. Jackson (dir.), Changing Families, Changing Food , Basingstoke, Palgrave-Macmillan, 2009.

[26] Kate Cairns, Josée Johnston, Food and Feminity, New York, Bloomsbery, 2016.

[27] Martine Bourelly, « Cheffe de cuisine : le coût de la transgression », Cahiers du Genre, 2010/1 (n° 48), p. 127-148. DOI : 10.3917/cdge.048.0127. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2010-1-page-127.htm

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WILMART Mickaël, « L’alimentation ordinaire en Brie à la fin du Moyen Âge. Différenciation sociale et stratégies d’approvisionnement », in Damien Blanchard et Pierre Charon (dir.), L’alimentation en Brie des origines à nos jours. Actes du colloque de Meaux, 5 avril 2014, Société historique de Meaux et sa région, 2015, p. 79-106.

WOLKER BYNUM Caroline, Holy Feast and Holy Fast. The Religious Significance of Food to Medieval Women, Berkeley, University of California Press, 1987.

Les propositions d’articles (environ 1500 signes, en français, anglais ou italien), accompagnées d’une brève biobibliographie de l’auteur·e doivent être adressées au plus tard le 30 avril 2023, par voie électronique, en format Word, à l’adresse genre-et-histoire@mnemosyne.asso.fr. Les auteur·es retenu·es seront rapidement informé·es et leur article en français, anglais ou italien sera à rendre pour janvier-février 2024, pour une parution prévue en décembre 2024.

[1] Arlene Voski Avakian and Barbara Haber (dir.), From Betty Crocker to Feminist Food Studies. Critical perspectives on women and food, Amherst and Boston, University of Massachusetts Press, 2004 ; Carole M. Counihan, Gendering Food in Jeffrey M. Pilcher (dir.), The Oxford Handbook of Food History, Oxford, Oxford University Press, 2012, p. 99-116; Alice McLean, The Intersection of Gender and Food Studies, in Ken Abala (dir.), Routledge International Handbook of Food Studies, London-New York, Routledge, 2013, p. 250-64; Tristan Fournier, Julie Jarty, Nathalie Lepeyre and Priscille Touraille, L’alimentation, arme du genre, themed dossier in Journal des anthropologues, 140-141, 2015, published online on  15 June 2017, accessed on 20 October 2022. URL : http://journals.openedition.org/jda/6068 ; DOI : https://doi.org/10.4000/jda.6068

[2] Marjorie L. DeVault, Feeding the Family: The Social Organization of Caring as Gendered Work, Chicago, Chicago University Press, 1991.

[3] Carol Counihan, Steven L. Kaplan, Food and Gender. Identity and Power, Newark (NJ), Harwood Academic Publishers, 1998.

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[5] Holy Feast and Holy Fast: The Religious Significance of Food to Medieval Women, Berkeley, University of California Press, 1987.

[6] Sarah Scholl, « La mère en sacrifice. Normes d’allaitement et construction de la maternité à l’époque contemporaine », Nouvelles Questions Féministes, 40, 1, 2021, p. 18-34. On this topic, see the project Lactation in History based at the University of Geneva, the publication of which is imminent: Francesca Arena, Veronique Dasen, Yasmina Foher-Jansenss, Irène Maffi, Daniela Solfaroli Camillocci (dir.), Allaiter de l’Antiquité à nos jours. Histoire et pratiques d’une culture en Europe, to be published by Brepols.

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[8] Diana Garvin, Feeding Fascism: The Politics of Women’s Food Work, Toronto, University of Toronto, 2021.

[9] Jean-Jacques Rousseau, Nouvelle Héloïse, Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1761, part IV, letter X.

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[11] Karine Karila-Cohen and Florent Quellier (dir.), Le corps du gourmand, d’Héraclès à Alexandre le Bienheureux,

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[12] Audrey Arnoult, La médiatisation des troubles liés à l’adolescence dans la presse quotidienne nationale française (1995-2009), Doctoral thesis in Information and Communication Sciences, Lyon 2, 2011 (unpublished).

[13] Rudolf Bell, L’anorexie sainte – Jeûne et mysticisme du Moyen Âge à nos jours, Paris 1994 ; Jacques Maître, « Sainte Catherine de sienne : patronne des anorexiques ? », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [En ligne], 2, 1995, published online 01 January 2005, accessed 20 October 2022. URL : http://journals.openedition.org/clio/490 ; Caroline Walker Bynum, Holy Feast and Holy Fast: The Religious Significance of Food to Medieval Women, Berkeley: University of California Press, 1987.

[14] Stéphanie Chapuis-Després, « Maladie ou miracle : le jeûne de Margaretha Weiss von Rod (1542) », Prendre corps, 02/02/2015, https://corpsgir.hypotheses.org/108.

[15] N. Iwamura, Kazoku no katte-desho!: Shashin 274-mai de miru shokutaku no kigeki [« Faisons ce qui plaît à ma famille ! »], Tokyo, Shinchosha, 2010 quoted by TAKEDA Hiroko, « Qui a peur des « mauvaises mères » ? Changements socio-économiques et discours politiques au Japon », Politique étrangère, 2011/1 (Printemps), p. 143-154. DOI : 10.3917/pe.111.0143.

[16] Paolo Sorcinelli, « L’alimentation et la santé », in Jean-Louis Flandrin and Massimo Montanari (dir.), Histoire de l’alimentation, op. cit., p. 809-822.

[17] Mickaёl Wilmart, « L’alimentation ordinaire en Brie à la fin du Moyen Âge. Différenciation sociale et stratégies d’approvisionnement », in Damien Blanchard and Pierre Charon (dir.), L’alimentation en Brie des origines à nos jours. Actes du colloque de Meaux, 5 April 2014, Société historique de Meaux et sa région, 2015, p. 79-106.

[18] Désiré Manirakiza, Paule Christiane Bilé and Fadimatou Mounsade Kpoundia, « Tout ce qui est bon est pour eux », Journal des anthropologues [En ligne], 140-141, 2015, Published online on 15 June 2017, accessed 20 October 2022. URL : http://journals.openedition.org/jda/6068 ; DOI : https://doi.org/10.4000/jda.6068

[19] Anne Lhuissier, Alimentation populaire et réforme sociale. Les consommations ouvrières dans le second XIXe siècle, Maison des Sciences de l’Homme, coll. « Natures sociales », 2007.

[20] Anne-Marie Sohn, Chrysalides. Volumes I et II : Femmes dans la vie privée (XIXe-XXe siècles). New edition [online]. Paris : Éditions de la Sorbonne, 1996 (generated on 16 December 2022). . DOI : https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.69187.

[21]  Sandrine Roll, « « Ni bas-bleu, ni pot-au-feu » : la conception de « la » femme selon Augusta Moll-Weiss (France, tournant des XIXe-XX  siècles) », Genre & Histoire [En ligne], 5 | Autumn 2009, published online on 21 December 2009, accessed 16 December 2022. URL : http://journals.openedition.org/genrehistoire/819

[22] Jakob Tanner, Fabrikmahlzeit. Ernährungswissenschaft, Industriearbeit und Volksernährung in der Schweizt 1880-1950, Zurich, Chronos Verlag, 1999.

[23] H. Takeda, « The Governing of Family Meals », in P. Jackson (dir.), Changing Families, Changing Food , Basingstoke, Palgrave-Macmillan, 2009.

[24] Kate Cairns, Josée Johnston, Food and Feminity, New York, Bloomsbery, 2016.

[25] Martine Bourelly, « Cheffe de cuisine : le coût de la transgression », Cahiers du Genre, 2010/1 (n° 48), p. 127-148. DOI : 10.3917/cdge.048.0127. URL : https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2010-1-page-127.htm

Call for Papers

Thematic dossier « Gender and Food from Antiquity to the Present »

Journal Genre & Histoire no 34, Autumn 2024

Coordination : Enrica Asquer (U. Genova) et Aurélie Chatelet-Calyste (U. Rennes 2- Tempora)

The journal Genre & Histoire invites contributions for a thematic dossier on gender and food. Open to a variety of spatial scales and a long time period, from Antiquity to the present day, this dossier aims to highlight the considerable scientific production carried out over the last few decades on the history of food and food studies by adopting a gender perspective,[1] which has been present in this field of research since the 1990s without having exhausted its countless facets. From a feminist perspective, starting with Marjorie DeVault’s classic work Feeding the Family,[2] the relationship between women and food was first explored in the context of internal social science thinking on the gendered nature of domestic work and the organisation of family care. In this context, the question of women’s power and capacity for autonomous action in the management of daily life appeared to be central. The ambivalences that characterise domesticity and daily consumption were thus highlighted: on the one hand, food preparation is at the heart of a dynamic of subordination and the ghettoisation of women in family life; on the other hand, this can contribute to the construction of a space of agentivity, of voice, of realisation for women.[3]

Historical research has deconstructed and historicised the supposedly natural link between women and food, exploring diachronic transformations and varying geometries in the distribution of family tasks in different contexts. It also highlighted the history of a controversial relationship between women and cooking, which has shifted over time from invisibility or outright disregard for women cooks under the Ancien Régime to an invention of progressive tradition, which saw women as the natural custodians of the domestic version of gastronomic science. Between the eighteenth and twentieth centuries, the development of gastronomic writing and the construction of a media and commercial space around food consumption highlighted the gradual empowerment of women, particularly in publishing companies dedicated to a female audience to be trained in domestic professions. The aim was to set up an educational project based on the domestic role of women (housewives, mothers and consumers), which was considered essential to social harmony and to the strength of the nation. Depending on its various nuances, this discourse could sometimes challenge the limits of the hegemonic representation which, on the contrary, saw the professional preparation of food as a totally male domain. In the twentieth century, as the cases of writers Elizabeth Robins Pennell (1855-1936), M.F.K. Fisher (1908-1992), Alice B. Toklas (1877-1967) and others show, women occasionally claimed a place in gastronomy itself, emphasising the physical and intellectual pleasures of food and thereby overcoming the limits of domesticity.[4]

Another dimension that emerged as central to the research was, of course, the body. The body that consumes food or the body that abstains from food (as in the pioneering work of Caroline Walker Bynum[5]), as well as the body that seeks out, purchases, prepares and processes food resources, food is at the heart of the multiple socio-cultural processes of constructing social identities. Dietary rules have always been central to religious practices, while dietary behaviours have received increasing attention in the development of scientific discourse and in the definition of health in the modern era. The exhortation of women to abandon the practice of fostering and to convert to breastfeeding was a decisive step in the construction of a discipline of the female body and its use in the service of a modern nation-state based on the healthy, loving, nuclear family.[6] In the field of political cultures, too, the definition of normative frameworks and collective ideals has repeatedly intersected with instances related to the production, distribution and consumption of food resources. During the First World War and in the post-war period, food shortages turned the search for food and the daily preparation of meals into politically crucial work. Nationalist propaganda aimed at housewives profoundly linked consumption behaviour to the destinies of the nation.[7] In Fascist Italy, a good housewife must consume domestic goods to support the regime’s autarkic policy,[8] in the 1950s and 1960s, Catholic and communist cultures were confronted with the Americanisation of everyday life (industrialisation of production, modernisation of distribution outlets), which affected eating habits primarily. The mother, as the person responsible for the household, is always at the centre of this dynamic of politicisation of everyday life. But women’s bodies also need to be examined closely: under the Fascist regime, for example, the emancipated and slender ‘crisis woman’ of the urban environment is contrasted with the more gently shaped and prolific woman of the countryside. All these processes have a gendered component that can be highlighted in a very effective and beneficial way, either for the field of food studies or for the expert field of women and gender history. In all the discourses, representations and practices surrounding food, a gendered body is always put at the centre which, depending on the context, may or may not, must or must not, consume or prepare certain food products. Today it is the production of masculinity, as well as that of femininity, that needs to be highlighted, through a well-focused interrogation of the gender perspective. In this dossier, three main axes will be considered: the construction of gendered identities through the norms that discipline the consumption of food products, including the role of cultural and media representations (cinema, advertising, media in general) and religious, scientific, political discourses etc.; concrete food practices and their articulation according to gender; the interaction between gender and the preparation of meals, whether within the home or in a professional context.

  1. Norms and images of gendered food consumption

The new readings of the history of consumption question the gendered dimension of food and aim to analyse the literary, political, economic, medical or artistic discourses that produce a gendered image of food consumption.

A first line of thought would be to analyse the discourses and images that present food as an element of identity, as a marker of gender over the centuries. For example, there is a whole discourse that tends to associate sugar with femininity, following the example of Jean-Jacques Rousseau who wrote in 1761 « milk and sugar are one of the natural tastes of the sex and as  symbols of the innocence and sweetness which make its most pleasant ornament ».[9]  This statement can itself be linked with the medical one, which aims to scientifically prove the particular nature of women and their weaknesses. The alleged feminine sweetness is found in their penchant for sweet things. Sweets also refer to a feminine sexuality that is not very dangerous and innocent because it relates back to the childish. On the other hand, « eating like a man » means consuming larger quantities of red meat, a symbol of virility. Masculinity would be associated with dietary markers: « real men don’t eat quiche » as the humourist Bruce Feirstein satirically pointed out in 1982, before being taken literally by some American men who denounced « quiche-eaters », associated with hippies, vegans and feminists. Religious, medical and social norms are also to be questioned. This is the case, for example, with the question of the prohibition of wine for Roman women, which has attracted the attention of specialists for some sixty years, while others are exploring the literary and iconographic sources that associate women with drinking during the same period.[10] It is also interesting to understand how these norms and images can be defined at different ages in life. Advice and prohibitions punctuate women’s lives, constraining their food consumption as much as their bodies. What foods are recommended or forbidden to a young girl at puberty, to a young woman in childbirth, to a pregnant woman or to a woman in menopause? For example, due to the medical theories of the time, pregnant women in classical Rome were not allowed to eat red meat because of the fear of « blood flow » to the foetus, a practice that led to nutritional deficiencies. Cookbooks, which spread at the turn of the 13th and 14th centuries before becoming a successful publishing genre, medical and theological treatises, political speeches, public health campaigns, iconography and today’s social networks are all media that set and spread norms and representations. These discourses and stagings reveal images of the gendered body in relation to the act of eating. From a gendered perspective, the figures of the gourmand or the gourmande can be explored.[11] Similarly, the image of the thin woman, the anorexic could be examined in advertising and in the press[12] as well as in various printed materials or flyers, particularly in connection with the religious question and the figure of the holy anorexic.[13] In contrast, male anorexia seems more medicalised, less sacred.[14]

  1. Eating practices

A second section will focus on the more concrete aspects of the practices. Archaeological remains, accounts, private writings or, more recently, surveys, such as the one conducted by Iwamura in Japan,[15] inform the historian about consumption according to gender. Paolo Sorcinelli, in his chapter in the Histoire de l’alimentation (History of Food) has clearly underlined the sexual discrimination in food matters.[16] In terms of quantity and quality, women received less than men. Their rations were lower, even if they worked like men, even if they were pregnant. Whether they were grape-pickers on the land of Jeanne d’Evreux in the 14th century[17] or in the factory, food costs were also lower than for men. Men’s rations were also more varied and the best cuts were reserved for them: « Everything that is good is for them », as a recent article on the consumption of chicken gizzards in traditional Cameroonian society reminds us.[18] The importance of self-constraint, which led women to reduce or adapt their food intake for various reasons, must also be emphasised and measured: a sense of sacrifice, the internalisation of moral and aesthetic norms, and the promotion of female thinness, the periodisation and variations of which must be highlighted according to time and place  For example, in the 16th century, Jean Liébault, in his Trois livres de l’embellissement du corps humain (Three books on the embellishment of the human body), points out that court ladies even ate chalk to dry out their humours and lose weight; later, vinegar and lemon were ingested to burn off fat. In the 19th century, Balzac ironically wondered about women, « does she eat? it’s a mystery », while female gluttony was stigmatised. The twentieth and twenty-first centuries were marked by the flourishing of slimming diets which influenced women’s eating habits. More examples are needed over time, in various spaces and contexts, in order to deepen our understanding of food consumption according to gender as well as to shed light on how practices bear witness to potential transgressions in relation to the weight of norms and habits.

  1. Preparing the meal: a gender issue

A final section will look at the gendered dimension of meal preparation, both in the home and in a professional context. Women are responsible for the daily preparation of meals. They are responsible for designing and preparing the family’s meals. The conduct books or manuals for women that flourished in the modern era emphasised the role of the mistress of the house and the good housewife, who was responsible for the preparation of meals, as well as for the scrupulous supervision of provisions, accounts and domesticity where wealthier women were concerned. This ideal of the housewife, the thrifty housewife, flourished in the following centuries, particularly in connection with the processes of nation-building, the construction of a modern scientific culture, industrialisation and the development of a consumer society. Women were responsible for feeding their husbands and children and were thus responsible for their good health. The bosses value the family meal prepared by the wife who has to provide a hot meal for her husband who has gone to the factory.[19] It will therefore be interesting to see how the sources shed light on the role of women in preparing meals. This duty is valued, « feeding the family is ‘the honour of the housewife' » as Anne-Marie Sohn reminded us[20] and is controlled socially as much as politically. This may also take on a patriotic dimension,[21] expressed through the setting up of schools for housewives. On the contrary, the bad housewife was castigated and had to be re-educated: this was the case for the wives of Swiss workers from the end of the 19th century to the beginning of the 20th century[22] and for Japanese mothers in the 2000s.[23] More examples and studies could be conducted to shed light on the gendered dimension of meal preparation and the multiple constraints – temporal, financial or material – that weigh on these women. Food preparation can also be a source of empowerment for women through the recognition of their domestic work.[24]

The historiography on the professionalisation of women in the catering and gastronomy professions is still thin. For a long time, they were excluded from the training centres that were set up at the beginning of the 20th century in France, and were relegated to domestic schools designed for them. Only a small number of women have gained access to qualifications in the kitchen from the 1980s onwards, and even today the glass ceiling in the catering professions remains solid. In 2006 in France, 94% of chefs were men and only 6% were women.[25] And yet they cook in restaurants, as shown by the example of the Lyon « mothers », great figures of gastronomy in the French context, such as « Mère Brasier » and « Mère Bourgeois », the first, of both men and women alike, to obtain three stars in the 1933 Michelin Guide, but who have remained little considered by historiography. More case studies are needed to measure the place of these women and the difficulties they encountered in a profession still considered to be male.

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Proposals for articles (approximately 1500 characters, in French, English or Italian), accompanied by a brief bio-bibliography of the author, must be sent by 30 April 2023 at the latest, electronically in Word format, to genre-et-histoire@mnemosyne.asso.fr . The selected authors will be promptly informed and their article in French, English or Italian will be due in January-February 2024, for publication in December 2024.