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Dans le cadre de la subvention que lui accorde la Région Île-de-France, le DIM «Genre, Inégalités, Discriminations» lance le 15 décembre deux appels à candidatures pour l’attribution d’allocations doctorales et post-doctorales.
L’Institut Émilie du Châtelet (IEC) coordonne la sélection du pôle «Genre» et l’Alliance de Recherche sur les Discriminations (ARDIS) celle du pôle «Discriminations» du programme scientifique du DIM «Genre, Inégalités, Discriminations».

Ces allocations sont destinées à soutenir des recherches menées dans un établissement de recherche et d’enseignement supérieur de la Région Île-de-France:
– soit sur les femmes, le sexe ou le genre
– soit sur les discriminations

Elles concernent toutes les disciplines.

Les candidat-es indiqueront leur choix d’une des deux thématiques.
– Allocations doctorales : elles prennent la forme d’un contrat à durée déterminée d’une période de 36 mois (pour les étudiant-es qui s’inscriront en 1ère année de thèse) et 24 mois (pour celles et ceux qui s’inscriront en 2e année). Le salaire mensuel net est de 1 400 € minimum.

– Allocations post-doctorales : elles prennent la forme d’un contrat à durée déterminée, d’une durée de 12 à 18 mois, pour un salaire mensuel net minimum de 2100 €.

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 16 février 2015 à 17h.

Vous trouverez toutes les informations et documents nécessaires pour répondre à ces appels sur le site internet du GID :
 http://www.gid-idf.org/

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Le prix proposé par la Società Italiana delle Storiche, association sœur de Mnémosyne en Italie est désormais ouvert aux travaux en langue française

Le prix de thèse Franca Pieroni Bortolotti a été institué en 1990 à Florence (Italie) en collaboration entre la mairie de Florence et la Società Italiana delle Storiche. Après une interruption de trois ans, depuis 2012 nous collaborons avec la Région Toscane.
Le prix est décerné chaque année à deux à trois thèses inédites d’histoire des femmes et du genre (de l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine).
Nous primons les thèses ‘magistrali’ (master 2)  et les thèses de doctorat.
Il s’agit du seul prix à dimension nationale d’histoire des femmes et du genre en Italie.
Depuis 2013, nous accueillons les travaux rédigés en français, anglais et espagnol (outre qu’en italien naturellement).

Généralement le dépôt des candidatures est en mai/juin, la remise du prix à mi-décembre.
Le ou la lauréat(e) du premier prix reçoit 2500,00€

Cette année le prix sera décerné à deux thèses de doctorat, une d’histoire médiévale et une d’histoire contemporaine, qui ont également mérité la publication dans la Collection du Prix.
Quatre autres travaux recevront une mention spéciale.
La remise des prix aura lieu à Florence le 13 décembre 2014, à l’occasion d’une journée entièrement consacrée au Prix et à son histoire (programme et lauréates en doc attaché).

A cette occasion, nous présenterons également le deux ouvrages qui ont mérité la publication l’année dernière et qui paraissent cette année chez Pisa University Press (en édition digitale, open access, disponibles sous peu sur le site de la SIS)
Les ouvrages de la collection déjà parus sont téléchargeables gratuitement depuis le site de la Società Italiana delle Storiche.

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« Les femmes prennent la plume », sous la direction de Myriam-Boussahba-Bravard et Paul Pasteur

Quels sont les liens entre écriture et engagement dans l’Europe des années 1860 aux années 1930? À travers les parcours et les prises de position de femmes européennes (britanniques, française et autrichiennes) dans le monde de la presse, ce nouveau numéro de Genre & Histoire interroge les modalités d’engagement dans l’écriture et les liens entre journalisme, féminisme et réseaux militants.

Les articles du dossier :

  • Myriam Boussahba-Bravard, Paul Pasteur et le Comité de rédaction
    Femmes, militantisme et presse en Europe (1860-1930) 
  • Myriam Boussahba-Bravard
    Le journalisme comme récit théorisé du militantisme chez Teresa Billington-Greig (Grande-Bretagne, 1877-1964) 
  • Isabelle Ernot
    Olympe Audouard dans l’univers de la presse, (France, 1860-1890) 
  • Stéphanie Prévost
    Les « abominations ottomanes » dans le discours libéral féminin au Royaume-Uni, (1875-1896) : de la dénonciation au militantisme féministe 
  • Jean-Numa Ducange
    Prendre la plume pour s’imposer dans le parti ? Le cas de Therese Schlesinger, militante du Parti social-démocrate autrichien 

 

Arrière toute, manifestement l’inspection générale de l’éducation nationale ne sait même plus ce qu’est le genre, ni l’origine sociale peut être. Dans le rapport sur la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) cette superbe mais bien triste phrase p. 104 du rapport  :

« Quand les maquettes font place à des reformulations qui semblent indiquer un choix particulier pour aborder le domaine concerné, le contenu réel de l’enseignement apparaît flou et incertain. Ainsi le libellé, incontestablement séduisant, mais pour le moins mystérieux : « Égalité des chances / Inégalité des chances : genre et origine sociale ». »

Séduisante et mystérieuse, on retrouve là les plus beaux stéréotypes du féminin!

Pour l’intégralité du rapport :

rapport-igen-igaenr-2014-071_355916

Merci à  REFH (Réussir l’égalité femmes-hommes) de nous avoir envoyé ce rapport
http://www.reussirlegalitefh.eu

 

 

 

 

 

 

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Veuillez trouver ci joint le rapport d’un de nos partenaires, The European Platform of Women Scientists (EPWS), effectué en 2014 pour le MENESR intitulé “MESURES NATIONALES POUR L’ATTRACTIVITE DES SCIENCES POUR LES FILLES DANS DIFFERENTS PAYS DE L’UNION EUROPEENNE ET AU DELA”

Télécharger le Rapport 2014 EPWS MESR
The European Platform of Women Scientists,
which offers a vibrant forum for sharing experiences and envisioning new tools for change towards gender equality in science and research policy.
We welcome new members. Please visit our website or contact us at membership@epws.org

Mnémosyne est signataire de la tribune publiée dans Libération du 24 septembre 2014

http://www.liberation.fr/societe/2014/09/22/vallaud-belkacem-non-au-sexisme-et-au-racisme_1106145

accessible aux non abonnés à partir du 27 septembre
Le texte lui-même et les signataires sont, en attendant, visibles sur le blog de

Genre Recherche Education La bonne rencontre

http://genrerechercheeducationrencontre.unblog.fr/
N’hésitez pas, évidemment, à informer les membres de vos associations, syndicats etc.

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Pour cette année c’est fini!

la date limite du 31 septembre est passée,

Rendez-vous à la journée Mnémosyne du 24 janvier 2015 pour connaître le/la lauréat-e.

 

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 « LES ECHAPPES (RE)BELLES : NORMES DE GENRE ET HISTOIRES SINGULIERES »

Les normes de genre varient dans le temps: certains s’en accommodent, d’autres les contestent. Figures antiques, mystiques médiévaux, travestis des siècles modernes, rebelles contemporaines, ils/elles font bouger les lignes de genre et Mnémosyne les raconte.

Table ronde Carte blanche à Mnémosyne :

Vendredi 10 octobre – 16h30 à 18h

Amphi de l’université (I, II ou III), place Jean Jaurès, près de la Halle aux Grains.

Avec : Jacques DALARUN, Pauline SCHMITT-PANTELSylvie STEINBERG, Michelle ZANCARINI-FOURNEL

modérateur, Louis-Pascal JACQUEMOND

 

« LES ECHAPPES (RE)BELLES : NORMES DE GENRE ET HISTOIRES SINGULIERES »
Cette table ronde part du constat fait depuis longtemps par l’historiographie de la variation des normes de genre selon les sociétés et les époques, et propose d’interroger la manière dont des personnes ou des groupes s’en accommodent, les manipulent, les contournent, les détournent, les contestent, en un mot se rebellent.

C’est le cas par exemple des mystiques du monde médiéval dont le parcours va de la contestation à la sanctification. On pense aussi aux enjeux du travestissement aux siècles modernes qui, une fois découvert, put apparaître comme le symptôme d’une rébellion face aux normes de genre les plus partagées ou encore des rébellions urbaines contemporaines qui font bouger la ligne de genre.

Cependant, parfois sans qu’ils n’aient rien contesté, des individus se voient aussi qualifié-e-s de rebelles : quelle société n’a pas ses efféminés ou ses viragos, figures érigées en contre-modèles qui permettent de renforcer les normes de genre les plus partagées. Dans d’autres cas, c’est un regard contemporain anachronique qui caractérise de rebelles des personnages qui, dans leur contexte, n’étaient pas perçus ainsi. Par exemple Sappho, rebelle par sa sexualité de notre point de vue hétéronormé, et tout à fait conventionnelle dans le contexte antique.

Ces histoires singulières soulignent à quel point la contestation des normes de genre peut être délibérée, assumée et participer d’une révolte contre un ordre – ou être « fabriquée » par des interprétations stigmatisant des conduites peu ordinaires voire par des relectures contemporaines de situations mal comprises.

L’Association Mnémosyne qui promeut l’histoire des femmes et du genre, propose d’interroger les manières dont le genre intervient pour afficher une différence, contourner des normes ou disqualifier des groupes en rassemblant des spécialistes des différentes périodes historiques qui présenteront des cas individuels ou collectifs mettant en scène des situations de rebellions.

 

Modérateur : JACQUEMOND Louis-Pascal

Historien, Inspecteur d’Académie (H), Intervenant à Sciences Po Paris

Louis-Pascal Jacquemond, inspecteur d’académie honoraire et historien, intervenant à Sciences Po Paris (préparation Agrégation d’Histoire) est co-auteur de La place des femmes dans l’Histoire. Une histoire mixte (Belin, 2010), et auteur de Irène Joliot-Curie, Biographie (Odile Jacob, janvier 2014). Il est membre du Conseil d’administration de Mnémosyne (Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre).

 

Intervenants :

SCHMITT-PANTEL Pauline

Professeure des Universités émérite en histoire ancienne   (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), membre du comité scientifique de l’Institut Emilie du Châtelet et de l’équipe ANHIMA

Pauline Schmitt-Pantel est professeure émérite des Universités en histoire grecque ancienne
(Université Panthéon-Sorbonne), et membre du comité scientifique de l’Institut Emilie du Châtelet. Elle a codirigé le numéro de la revue Clio, HFS, consacré en 2004 à Femmes et images. Elle a dirigé le volume 1. L’Antiquité, de l’Histoire des femmes en Occident, de G. Duby et M. Perrot (Plon, 1991). Elle a publié La religion grecque en 1989 (Cursus, Colin, 4ème réédition en 2007) avec Louise Bruit Zaidman. Elle a aussi publié Figures de femmes criminelles, de l’antiquité à nos jours (Publications de la Sorbonne, 2010) avec L. Cadiet, F. Chauvaud, C. Gauvard, M. Tsikounas et La cité au banquet. Histoire des repas publics dans les cités grecques (Publications de la Sorbonne, 1992, nouvelle édition 2011).

 

DALARUN Jacques

Professeur d’Histoire médiévale, directeur de recherche au CNRS, Directeur de l’Institut de recherche et d’histoire des textes, président du Conseil scientifique de l’École française de Rome et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres.

Jacques Dalarun est directeur de recherche au CNRS et membre de l’Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Après avoir publié plusieurs livres sur la figure charismatique de Robert d’Arbrissel, fondateur de l’abbaye de Fontevraud, il s’est consacré aux expériences religieuses masculines et féminines dans l’Italie des XIIIe et XIVe siècles. Parmi ses récentes publications, Claire d’Assise. Écrits, Vies, documents (co-dir.), (Éditions du Cerf-Éditions franciscaines, 2013), Bérard des Marses (1080-1130), un évêque exemplaire (Publications de la Sorbonne, 2013), Le Cantique de frère Soleil : François d’Assise réconcilié (Alma, 2014). En 2014, il a préparé un Georges Duby : portrait de l’historien en ses archives, avec Patrick Boucheron (Gallimard).

 

STEINBERG Sylvie

Directrice de recherche à l’EHESS, maîtresse de conférences HDR à l’Université de Rouen et co-Directrice de l’Institut du Genre, spécialiste de l’époque moderne.

Sylvie Steinberg a été nommée directrice de recherche à l’EHESS. Maîtresse de conférences HDR à l’Université de Rouen en histoire moderne, elle est co-Directrice de l’Institut du Genre (CNRS-Universités). Membre du comité de rédaction de CLIO Femmes, Genre, Histoire, elle est aussi membre de la SIEFAR et de la Société de démographie historique. Elle a publié Le travestissement en France à l’époque moderne (XVIe   XVIIIe siècles) (ANRT, 1999) et La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution (Fayard, 2001). Elle a dirigé dans la revue Clio le numéro consacré en 2010 à Érotiques avec Violaine Sebillotte Cuchet. Elle a apporté sa contribution à La part des femmes dans l’histoire. Manuel d’histoire mixte, s. d. Association Mnémosyne (Belin, 2010).

 

ZANCARINI-FOURNEL Michelle

Professeure émérite des Universités en histoire contemporaine (Université Claude Bernard-Lyon I), membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Lyon I, UMR LARHRA)

Michelle Zancarini-Fournel est professeure émérite des Universités en histoire contemporaine (Université-Lyon-I), membre du LARHRA et du comité de rédaction de la revue CLIO, Femmes, Genre, Histoire. Elle a publié Le moment 68. Une histoire contestée (Paris, Seuil, 2008). Elle a également publié La France du temps présent (1945-2005) avec Christian Delacroix (Belin, volume 13, 2010), Engagements, rebellions et genre dans les quartiers populaires en Europe avec Sophie Béroud, Boris Gobille et Abdellali Hajjat (Editions des archives contemporaines, 2011), Les lois Veil. Les événements fondateurs, Contraception 1974, IVG 1975 avec Bibia Pavard et Florence Rochefort (Armand Colin, 2012) et  Luttes de femmes. 100 ans d’affiches féministes avec Bibia Pavard (éditions Les échappées, 2013).

Et merci à toutes et tous d’être aussi passé nous voir au stand, de suivre et soutenir Mnémosyne.

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Buzzons

 

Pour le deuxième fois Mnémosyne est partenaire de Télédebout qui chaque année organise « Buzzons contre le sexisme », concours de vidéo « drôle, sérieuse, révoltée, déjantée ».

(voir le règlement : http://teledebout.org/concours/qui-quoi-comment/)

Nous offrons notre manuel La place des femmes dans l’histoire à plusieurs réalisations.

PlacefemmeTPF

Cette année des équipes ou classes des six établissements suivants:

Collège d’Astarac Bigorre, 65220 Trie-sur-Baïse : 5e prix
Buzzons contre le sexisme (6 min) 13-14 ans

Collège Les Castors,  46270 Bagnac sur Célé :6e prix ex-eaquo
Bodies (7 min10) classe de 4e

Collège Reynerie – Raymond Badiou, 31000 Toulouse : 6e prix ex-eaquo- Rencontre avec Clarisse (5min56)

Collège Joseph Anglade, 11202 Lezignan

L’Ecole de la 2e Chance, 54300 Lunéville

Lycée Louis Audouin, 17400 Saint Jean d’Angély : 3e prix
Tremplin contre la violence faite aux femmes (5 min)

les vidéos primées sont en ligne http://teledebout.org/concours/palmares-videos-du-concours/

 

enfin vous trouverez sur le site de Télédebout la présentation de Mnémosyne par Pascale Barthelemy en vidéo bien entendu.