En cette fin d’année 2020 est paru aux PUP, dans la collection Penser le genreGenre, récits et usages de la transgression, dirigé par Nicole Cadène, Karine Lambert et Martine Lapied.

« Cet ouvrage met en lumière le rôle fondateur du genre au cœur de la dialectique normes / transgressions. Il explore maintes déclinaisons des transgressions et de leurs paradoxes dans une perspective dynamique et diachronique, et veut saisir comment les infractions aux normes de genre sont produites, négociées et vécues individuellement ou collectivement. Il met en lumière la façon dont le genre, pierre angulaire de l’ordre social et symbolique, fait constamment norme, dans les pratiques et dans les représentations. Mais la richesse des travaux réunis ici permet aussi de mesurer combien le contexte influe sur le contenu et la puissance totémique de cette norme, sans cesse reconfigurée.

Ce livre redonne ainsi voix à celles et à ceux qui, célèbres ou obscurs, artistes, diaristes, épistolières, militantes ou criminelles, ont, consciemment ou non, quelquefois dans la joie mais plus souvent au prix d’une mise au ban promesse d’oubli voire de leur vie, tâtonné vers un chemin de liberté dégagé des contraintes, pesanteurs et interdits qui les entravaient. De leurs choix, de leurs combats, de leurs accomplissements et de leurs échecs dont nous avons renoué les fils à partir des indices parfois ténus de leur transgressions, peuvent surgir, demain, de nouveaux chemins d’émancipation. »

Pour plus d’information, veuillez suivre ce lien : Nicole Cadène, Karine Lambert, Martine Lapied (dir.), Genre, récits et usages de la transgression, Marseille, PUP, coll. Penser le genre, 2020.

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Cette année est paru, aux éditions CNRS, L’âge d’or de l’ordre masculin. La France, les femmes et le pouvoir 1804 – 1860, d’Eliane Viennot.

Quatrième étape d’une étude magistrale sur La France, les femmes et le pouvoir depuis le Ve siècle, ce volume explore les six premières décennies du XIXe siècle. D’un empire à l’autre, en passant par le retour de la monarchie et celui de la République, la période a vu se consolider la domination des hommes sur les femmes à un point jamais atteint jusqu’alors en France. Entreprise difficile et conflictuelle, dans une société où la question de l’égalité des sexes était débattue depuis la fin du Moyen Âge, et où tant de femmes en avaient fait la démonstration.
D’où le déploiement sans précédent de constitutions, de lois, de mesures réglementaires, de théories pseudo-scientifiques, de discours historiques délibérément muets sur les femmes, mais aussi de violences verbales, physiques et symboliques destinées à asseoir le nouvel ordre et à confiner le sexe dit « faible » dans les emplois les plus déqualifiés, loin des lieux de pouvoir et d’excellence. Le tout sans parvenir à désarmer celles et ceux qui pensaient qu’une autre société était possible, et qui, exploitant toutes les failles du système, se donnèrent peu à peu les moyens de changer la donne, pour que l’égalité, la liberté, ne restent pas le bien des frères.

Pour plus d’information, veuillez suivre ce lien : Eliane Viennot, L’Âge d’or de l’ordre masculin. La France, les femmes et le pouvoir, 1804-1860, Paris, CNRS éditions, 2020.

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Cette année est paru, dans la collection Folio essais des éditions Gallimard, les deux tomes de Femmes et littérature. Une histoire culturelle. dirigée par Martine Reid.

Femmes et littérature, une histoire culturelle offre pour la première fois un ample panorama de la présence des femmes en littérature, du Moyen Âge au XXIe siècle, en France et dans les pays francophones.
Composé de deux volumes, l’ouvrage rend compte des multiples formes que prend leur production selon le temps auquel elles appartiennent : poésie, théâtre et roman, correspondance, journal intime et autobiographie, essai, pratique journalistique, littérature populaire et littérature pour enfants. Leur participation active à la vie littéraire, leur présence dans les cours et couvents, salons, cercles et académies, dans la presse et les médias, leur rapport au manuscrit, au livre et à l’édition, leurs réflexions sur l’éducation ainsi que sur leur «condition» spécifique sont analysés et mis en perspective.
Fruit du travail collectif d’une dizaine de spécialistes, une telle synthèse contribue à enrichir considérablement les connaissances existantes. Elle rend ainsi toute sa place à une production littéraire souvent ignorée, rarement reconnue à sa juste valeur.

Pour plus d’information, veuillez suivre ces liens :

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Le 18 juin 2020 est paru, aux éditions L’Harmattan, le livre « Sexisme et Psychologie » de Sabine de Bosscher, préfacé par Annick Durand-Delvigne.

"Sexisme et psychologie" - couverture

Cet ouvrage projette un éclairage nouveau sur le sexisme et son impact sur les insertions sociales différentes des deux sexes. Il confronte pour cela différentes approches issues de la psychologie sociale, de la psychologie du développement, de la psychologie du travail mais également d’autres issues des sciences de l’éducation et de la sociologie. Si certaines inégalités tendent à disparaître, d’autres se maintiennent ou se recomposent.

Sabine de Bosscher est enseignante-chercheuse en psychologie sociale et du travail à l’université de Lille et membre de l’équipe de recherche PSITEC. Ses travaux de recherche et ses enseignements portent sur les effets des stéréotypes de sexe dans le monde éducatif et dans le monde du travail. Elle a été chargée de l’égalité femmes-hommes à l’université de Lille 3 et a mené des actions de sensibilisation aux effets des stéréotypes de sexe auprès des étudiants.

Pour plus d’information, veuillez suivre ce lien : Sabine De Bosscher, « Sexisme et psychologie », L’Harmattan, 2020.

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En 2020-2021, pour la première fois depuis 4 ans, l’Académie de Créteil n’offrira pas aux professeur.e.s d’histoire-géographie la possibilité de se former à l’enseignement d’une histoire des hommes et des femmes : le stage « enseigner une histoire mixte pour construire une argumentation historique » a été enlevé du Plan académique de formation. Plébiscité par les collègues, recueillant chaque année largement plus de demandes que de places offertes (54 demandes pour 30 places en 2019-2020), sa disparition est incompréhensible.

Le contexte académique commande en effet de renforcer l’éducation à l’égalité entre les hommes et les femmes, tant les trois départements de l’académie sont confrontés au fléau des atteintes à l’intégrité physique et morale des femmes.

A leur échelle, les enseignant.e.s d’histoire et géographie ont un rôle majeur à jouer dans la construction d’une société plus juste envers les femmes, à travers l’enseignement d’une histoire réellement mixte, où hommes et femmes du passé agissent à parts égales, et où les entraves à l’égalité sont rendues visibles par le travail de classe. Cette mission entre pleinement dans le cadre du Plan National de formation, qui invite « Tous les personnels [à] s’approprier […] les évolutions qui traversent la société et à ce titre, ont des conséquences sur l’École et les politiques éducatives » et à « incarner, faire vivre et transmettre les valeurs de la République », dont l’égalité est un des socles.

L’égalité entre les hommes et les femmes ne doit pas rester un horizon théorique mais constituer un objectif fort de la formation des enseignant.e.s de notre académie.

En tant qu’intervenantes, enseignantes, responsables opérationnelles du stage et formatrices, nous en appelons aux responsables académiques pour revenir sur leur décision et maintenir ce stage.

Association Mnémosyne
et Centre Hubertine Auclert

Journée d'étude 2020

La journée d’étude 2020 organisée par l’Association Mnémosyne le 1er février 2020 est désormais en ligne sur notre chaîne Dailymotion.

https://www.dailymotion.com/video/x7uz8o3?playlist=x6s4ez
Accueil par Julie Verlaine
Introduction de la journée d’étude par Michelle Perrot
https://www.dailymotion.com/video/x7uhcc6?playlist=x6s4ez
« Quelle histoire des femmes et du genre depuis 20 ans ? – Une réflexion historiographique »
Modération : Françoise Thébaud (Université d’Avignon)
– Violaine Sébillotte (Université Paris I Panthéon-Sorbone)
– Didier Lett (Université Paris Diderot)
– Sylvie Steinberg (EHESS)
– Michelle Zancarini-Fournel (Université Lyon 1)
https://www.dailymotion.com/video/x7uhcc7?playlist=x6s4ez
« Quelle histoire des femmes et du genre depuis 20 ans ? – Une réflexion historiographique »
Modération : Françoise Thébaud (Université d’Avignon)
– Violaine Sébillotte (Université Paris I Panthéon-Sorbone)
– Didier Lett (Université Paris Diderot)
– Sylvie Steinberg (EHESS)
– Michelle Zancarini-Fournel (Université Lyon 1)
https://www.dailymotion.com/video/x7uhcc8?playlist=x6s4ez
« Quelle visibilité pour cette histoire dans les institutions ? – une réflexion stratégique »
Présidence : Pascale Barthélémy (ENS – Lyon)
– Florence Rochefort (CNRS)
– Amandine Breton-Schmitt (Centre Hubertine Auclert)
– Marianne Thivend (Université Lyon-2)
https://www.dailymotion.com/video/x7uhcca?playlist=x6s4ez
« Quelle diffusion, par quels canaux, pour quels publics ? Une réflexion médiatique »
Modération : Fabrice Virgili (CNRS)
– Cécile Beghin et Véronique Garrigues (Mnémosyne)
– Barbara Wolman (Matilda)
– Joëlle Alazard (APHG)
– Fanny Cohen-Moreau (Passion Médiévistes)

Profitez-en pour découvrir ou redécouvrir la chaîne Association Mnémosyne sur dailymotion et toutes nos journées d’études depuis 2012. Vous trouverez également la présentation de plusieurs des prix Mnémosyne publiés, de nos ouvrages La Place des femmes dans l’histoire, une histoire mixte (Belin, 2010) et L’Europe des femmes XVIIIe-XXIe (Perrin 2017) et bien entendu la présentation de notre association.

 

Clio. Femmes, Genre, Histoire
n° 51 (printemps 2020)
Femmes et genre en migration
Responsables du numéro :
Linda GUERRY & Françoise THÉBAUD

S’inscrivant dans une actualité politique et scientifique, ce numéro de Clio, attentif aux approches et sources nouvelles, questionne les femmes et le genre en migration au cours de l’histoire. De l’Antiquité à la période très contemporaine, les contributions, qui s’intéressent à des migrations de grande ampleur, proposent de nouvelles lectures des mouvements migratoires, montrent la capacité d’agir des femmes migrantes mais aussi les contraintes liées aux rapports de genre. Ce dossier interroge également ce que fait la migration à la féminité, à la masculinité, aux rôles socio-sexués, en mobilisant la notion de réagencement de genre.

« Revues en lutte »
Sciences en danger, revues en lutte. Par le collectif des revues en lutte, le Comité de rédaction de Clio. FGH & Camille Noûs

Editorial
Linda GUERRY & Françoise THÉBAUD
Éditorial. Femmes et genre en migration

Dossier
Marie-Adeline LE GUENNEC
Mobilités et migrations féminines dans l’Antiquité romaine. Une histoire fragmentaire
Irene BARBIERA
Du fer et du sang. Le genre des Grandes invasions (IVe-VIe siècle)
Virginie ADANE
Des Provinces-Unies à la vallée de l’Hudson. Réagencement de genre en Nouvelle-Néerlande (1624-1664)
Elisa CAMISCIOLI
La « traite des femmes », une histoire de migrations (France-Cuba, début du XXe siècle)
Stéphanie CONDON
Entre stratégies individuelles et stratégies de l’État. Le genre de l’émigration antillaise dans les années 1960

Regards complémentaires
Chiara QUAGLIARIELLO
Donner ou non la vie à Lampedusa. Histoires de migrations plurielles
Joachim HÄBERLEN
« En route vers la liberté » ? Trois récits de réfugiées musulmanes en Allemagne
Isabelle LACOUE-LABARTHE & Alice LACOUE-LABARTHE
La trilogie Istanbul-Berlin d’Emine Sevgi Özdamar. Genre et écriture entre deux mondes

Actualité de la recherche
Nancy GREEN
Quatre âges des études migratoires

Documents
Elise VALLIER-MATHIEU
La migration noire américaine. Le récit de vie de Jane Edna Hunter (1882-1971)
Linda GUERRY
Réunir les familles séparées par la migration. Récits de l’Immigrants’ Protective League à Chicago, 1931
Andrew DJ SHIELD
Turcs et Marocains aux Pays-Bas pendant la Révolution sexuelle (1964-1979). Une analyse photographique

Témoignage
Marianne AMAR
Migrantes au musée. Questions posées à l’histoire (entretien) par Linda GUERRY & Françoise THÉBAUD

Portrait
Anna BELLAVITIS
Angela Groppi (1947-2020), pionnière de l’histoire des femmes en Italie

Varia
Isabelle MATAMOROS
L’habitude de bien lire. Lectures quotidiennes d’une jeune bourgeoise dans les années 1820
Solange LAPEYRIÈRE
Celles qui sortent et celles qui restent. « Carrières asilaires » des femmes internées dans les asiles en France au XIXe siècle

La période de confinement, si difficile à vivre pour certain.es, laisse à d’autres un temps distendu propice à la lecture de revues scientifiques et pourquoi pas du numéro 24 de la revue électronique Genre&Histoire qui vient d’être mis en ligne.

Suivez le lien ci-dessous pour le lire 👇 :

Cliquez sur l’image pour accéder au n°24 de Genre & Histoire

Ce numéro comprend un dossier thématique « Genre et nations partitionnées » dirigé par Anne Castaing et Benjamin Joinau. Vous y retrouverez également les rubriques habituelles : comptes-rendus, travaux soutenus – dont les résumés des masters présentés au Prix Mnémosyne 2018.

Nous attirons votre attention sur la publication, dans ce numéro, d’un édito « Sciences en danger, revues en lutte », écrit par le collectif des Revues en lutte que Genre & Histoire a rejoint depuis janvier 2020. La revue reste en effet mobilisée dans le mouvement d’opposition à la future loi pluriannuelle de programmation de la recherche (LPPR) et participe aux actions du collectif. Plus d’infos, voir https://universiteouverte.org/category/collectifs-mobilises/revues-en-lutte/

Le comité de rédaction : Marianne Thivend, maîtresse de conférences en histoire contemporaine, Université Lumière Lyon 2 – LARHRA et Dominique Picco, maîtresse de conférences en histoire moderne, Université Bordeaux Montaigne – CEMMC

En avant-première du 8 mars 2020, sept associations* et les Éditions iXe lancent la campagne FIÈRES DE NOS TALENTS ET DES MOTS QUI LES DISENT ! Car, au féminin, les noms qui désignent les activités longtemps monopolisées par les hommes continuent d’être mal aimés, ou distordus pour ressembler encore et toujours à des noms masculins.

Cette campagne fait suite à l’action des diplômées en doctorat de mathématiques de l’Université Lyon 1, qui ont souhaité voir écrit le mot « doctoresse » sur le procès-verbal de leur soutenance et sur leur diplôme, et non celui de « docteur ». Or il s’avère que cette inscription n’est qu’une vieille habitude du temps où les femmes n’étaient pas admises dans les universités. De fait, aucun diplôme ne devrait présenter de titre (ni au féminin, ni au masculin), mais seulement le nom du diplôme lui-même (licence, master, doctorat…).

ÉTUDIANT·ES, ENSEIGNANT·ES, renseignez-vous ! Téléchargez la note « Pour la fin des diplômes au masculin (24 février 2020) » rédigée par Colette Guillopé & Éliane Viennot, et menez la lutte localement !

* femmes et mathématiques, Femmes & Sciences, Femmes ingénieurs, Mnémosyne, Réussir l’Égalité Femmes-Hommes (REFH), Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime (SIEFAR), Conférence permanente des chagé·es de mission Égalité Diversité (CPED)

Plus d’informations : https://www.editions-ixe.fr/fieres-de-nos-talents-et-des-mots-qui-les-disent/

La storia di genere: percorsi, intrecci, prospettive
VIII Congresso della Società Italiana delle Storiche
Verona, 4-6 febbraio 2021
Call for panel

Come nelle precedenti edizioni, la SIS si propone di rendere il congresso un’occasione di confronto e discussione sulle ricerche, sui temi e sulle categorie interpretative proprie della storia delle donne e di genere con particolare attenzione ai nuovi orientamenti storiografici in un’ottica pluridisciplinare.
La SIS rivolge perciò a studiose e studiosi, italiani e stranieri, l’invito a presentare proposte di panel, che potranno essere iscritte in un ampio arco cronologico – dall’antichità alla contemporaneità – e riferirsi ai più diversi contesti geo-politici e culturali. Il congresso si propone sia di offrire un bilancio della storia delle donne e di genere sia di dare spazio alle emergenti prospettive di indagine degli studi di genere. In particolare saranno apprezzate le proposte che adottano una prospettiva diacronica e affrontano differenti contesti storici e aree geografiche con approcci storiografici che mettano a confronto realtà locali, nazionali, transnazionali e/o globali. In questa cornice si privilegeranno i seguenti argomenti: – l’agire collettivo delle donne: le molteplici radici e i diversi orientamenti dei femminismi; – la costruzione del corpo sessuato e le scienze della vita; – la critica e/o la decostruzione del binarismo con particolare attenzione alle questioni poste dagli studi LGBTQ+; – genere, riproduzione, parentela e relazionalità; – l’impatto delle politiche ambientali e delle nuove tecnologie sul genere; – le interazioni fra il genere e il sacro; – i linguaggi e le rappresentazioni mediatiche del genere; – le politiche del desiderio e le politiche dei diritti; – produzione e consumo in una prospettiva di genere.
La SIS rivolge un invito particolarmente caloroso alla partecipazione di giovani ricercatrici e ricercatori.

Gender History: Paths, Intersections, Perspectives
VIII Conference of the Italian Association of Women Historians
Verona, February 4-6, 2021
Call for Panels

As in the past, the SIS is aiming to make the conference an opportunity to compare and discuss studies, topics and interpretational categories related to the history of women and gender with particular attention to recent scholarly trends from a multi-disciplinary perspective.
The SIS is therefore inviting historians, women and men, Italians and non-Italians to submit proposals for panels dealing with topics embedded in a wide chronology – from antiquity to the contemporary world – and referring to the most various geo-political and cultural contexts. The conference aims to provide both a picture of the current state of scholarship in the history of women and gender and also a space for emerging perspectives in gender studies. We particularly appreciate proposals that adopt a diachronic perspective dealing with different historical contexts and geographic regions and using historiographic approaches that compare local, national, transnational and/or global situations. We are especially interested in the following topics:

  • collective action by women: the multiple roots and various orientations of different expressions of feminism;
  • the construction of the sexualized body and the life sciences;
  • critique and/or the deconstruction of gender binarism with particular attention to the questions raised by LGBTQ+ studies;
  • gender, reproduction, kinship and relationality;
  • the impact of environmental policies and of the new gender technologies;
  • interactions between gender and the sacred;
  • media languages and representations of gender;
  • policies of desire and policies of rights;
  • production and consumption from a gender perspective.
    The SIS would like to extend a particularly warm invitation to young women and men researchers.