En lien avec l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie, l’association Mnémosyne tient à la défendre une formation continue exigeante & humaine pour les enseignant.e.s de l’Éducation nationale.
Les récentes réformes risquent de creuser davantage les inégalités de carrières entre femmes et hommes.
L’Association Mnémosyne appelle également à signer et relayer la pétition lancée par l’APHG afin de défendre une formation continue disciplinaire, égalitaire et juste.
→ Pétition de l’APHG – Contre la casse de notre formation continue
Le conseil d’administration de Mnémosyne
Le prix Mnémosyne 2023 est remporté par :
Garance Recoing, La représentation des reines norvégiennes dans les sagas royales (1180 – 1230), sous la direction de Geneviève Bührer-Thierry (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – LAMOP).
2 mentions spéciales ont été également décernées à :
et le prix Mnémosyne 2022 est publié !
Louise Francezon, L’espionne de la Seconde Guerre mondiale. Pratiques et représentations d’une « masculinisation » de la femme, Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection Mnémosyne, 2024, EAN : 9782753595538
Avec une préface d’Elissa Maïlander.
Dans une volonté de « mettre le feu à l’Europe », les services secrets ouvrent leurs rangs aux femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Loin du modèle de l’espionne courtisane et séductrice, ces femmes suivent un entraînement martial rigoureux et effectuent des missions de surveillance dans un cadre clandestin. En s’engageant au plus près des affrontements, ces agentes déstabilisent les frontières du genre, suscitant tour à tour inquiétudes et fantasmes.
Ces femmes qui s’affranchissent des attendus de la fémininité constituent une occasion privilégiée d’observer les reconfigurations de genre dans les mondes militaires. Cet ouvrage s’attache à relire l’histoire des espionnes au prisme du masculin pour comprendre les interactions, les résistances ou les réassignations de genre qui se jouent dans leur quotidien et leurs représentations. En confrontant « égo-documents », sources administratives et productions culturelles, cet ouvrage s’intéresse donc aux pratiques et aux discours qui fabriquent une figure, celle de la virago, pour écrire une nouvelle histoire des masculinités féminines.
Décerné au mois de janvier de chaque année, le prix Mnémosyne créé par l’Association pour le développement de l’Histoire des femmes et du genre couronne un mémoire de master 2 de langue française d’un-e étudiant-e dont les travaux portent sur l’histoire des femmes et du genre en France ou à l’étranger.
Le mémoire doit avoir été soutenu dans une université française entre le 15 juillet 2021 et le 15 juillet 2022.
Les candidat-e-s ne peuvent concourir qu’UNE SEULE fois.
Le montant du prix est de 800 euros, le chèque est remis à la parution du manuscrit. Le ou la lauréat-e s’engage à retravailler son mémoire pour publication aux Presses Universitaires de Rennes accompagné par l’association.
Les résumés des mémoires présentés au prix sont publiés en ligne sur le site de la revue Genre & Histoire.
Adresser les mémoires, avant le 30 septembre 2022 :
- Sous format électronique, un dossier compressé (VOTRENOM.zip) comprenant :
- le mémoire et ses annexes sous format pdf
- un résumé du mémoire sous format word (5000 caractères)*
- vos coordonnées téléphoniques, électroniques et postales
à envoyer, en utilisant un service de partage et transfert pour les fichiers lourds, à : prix@mnemosyne.asso.fr
Seuls les dossiers complets seront pris en compte.
*Les résumés de tous les mémoires ayant concouru pour le prix seront publiés dans la revue Genre & Histoire, pourvu qu’ils remplissent les critères suivants : – format Word ou équivalent ; – maximum 5000 signes (espaces compris) et sans aucune note de bas de page ; Le résumé doit comprendre une définition de l’objet d’étude, une présentation rapide des sources et de la problématique ainsi que les principaux résultats de la recherche.