Journée Internationale des archives
Grande collecte. Archives de Femmes, le Samedi 9 juin – site de Pierrefitte-sur-Seine
En 2018 la Grande Collecte des Archives a pour thème «les femmes au travail». Les Archives nationales organisent une journée de débats, de témoignages et de rencontres.
Les Grandes Collectes, initiées en 2013 autour de la Grande Guerre par le ministère de la Culture, et vues comme le « rendez-vous des Français et des Françaises avec leur histoire, leurs archives, leur mémoire » sont l’occasion de compléter les fonds conservés dans les services publics d’archives, par des dépôts et dons privés. Axée sur la thématique « Femmes et travail », la Grande Collecte 2018 s’adresse à toute personne possédant des documents qui l’illustrent et mobilise l’ensemble du réseau des archives en France : Archives nationales, départementales, municipales sous la houlette du Service interministériel des Archives de France. Archives de femmes, archives sur les femmes, femmes au travail, travail des femmes, autant de sources précieuses aujourd’hui chez les particuliers mais indispensables pour écrire l’histoire de demain.
Dans cette dynamique et à l’occasion de la Journée internationale des archives, les Archives nationales ouvrent leurs portes le samedi 9 juin 2018 pour une journée de débats et de rencontres à Pierrefitte-sur-Seine. Chacun, chacune pourra rencontrer des archivistes, se renseigner auprès d’eux sur les modalités de la collecte, qui peut donner, comment, à quel moment etc. ?
Programme de la journée du 9 juin aux Archives nationales
13h00 à 13h30 Présentation du rapport « Grande collecte. Archives de Femmes. Mission Françoise Thébaud, 2017 »
par Julie Verlaine, présidente de l’association Mnémosyne.
13h45 à 14h45 Visite guidée subjective de l’exposition 68, Les voix de la contestation
par Ludivine Bantigny, historienne, maîtresse de conférences à l’Université de Rouen Normandie qui a carte blanche pour nous faire découvrir les voix féminines de la contestation de 68.
15h00 à 16h30 Table ronde « Les femmes, le travail et l’égalité »
Modératrice :Valérie Abrial, directrice du publishing à la Tribune et directrice éditoriale Women for future, avec Armelle le Bras-Chopard, politologue, spécialiste de philosophie politique et des questions d’égalité femmes-hommes ; Catherine le Magueresse, juriste, ancienne présidente de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, elle travaille sur la critique féministe du droit notamment pénal. Françoise Milewski, économiste, coresponsable du Programme de Recherche et d’Enseignement des SAvoirs sur le GEnre, responsable du groupe de recherche « Genre, emploi et politiques publiques », membre du Conseil supérieur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
16h30 à 18h00 « Le travail des femmes : la parole des archives »
Présentation par Véronique Leroux-Hugon du travail d’Autopacte, association qui a pour objet l’écriture autobiographique sous toutes ses formes (récits, journaux, lettres, etc.).
Témoignage de Michelle Perrot sur l’entrée de ses archives aux Archives nationales
Table ronde : Métiers d’hommes et métiers de femmes ; apprentissage et formation professionnelles ; la question salariale : pépites d’archives…
Autant de thèmes traités à partir des fonds conservés aux Archives nationales.
Modératrices :Vanessa Szollosiet Constance de Vergnette, conservatrices du patrimoine aux Archives nationales









Après plus de 20 ans d’existence, le réseau MAGE – Marché du travail et Genre – premier réseau de recherche en France centré sur l’étude des inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail, créé par Margaret Maruani, vient de voir la subvention de 2017 du Secrétariat d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes supprimée. C’est la première fois que cela se passe, tous les autres gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, ont toujours fermement soutenu le MAGE. Alors même que le gouvernement lance son «Tour de France de l’égalité » et qu’il a déclaré vouloir faire de l’égalité une « grande cause nationale », cette décision est totalement incompréhensible.