Articles


Garance Recoing, Reines de Norvège. Représentations et pouvoirs dans les sagas royales (1180-1230), Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Mnémosyne », 2025, EAN : 9782753599178

 

1ère de couverture du prix Mnémosyne 2023 : Garance Recoing, Reines de Norvège. Représentations et pouvoirs dans les sagas royales (1180-1230)

1ère de couverture du prix Mnémosyne 2023 : Garance Recoing, Reines de Norvège. Représentations et pouvoirs dans les sagas royales (1180-1230)

Qui sont les reines norvégiennes ? Si les premiers rois guerriers et convertisseurs sont aujourd’hui célèbres, à l’instar d’Harald à la Belle Chevelure ou de Saint Olaf, les noms de Gunnhild, Thyre, Margret, Ingigerd ou Sigrid ne nous sont pas familiers.

Épouses et mères, reines discrètes ou influentes, manipulatrices ou sages conseillères, les portraits fragmentés qui nous sont parvenus sont hauts en contrastes. C’est à près de deux siècles d’intervalle que les auteurs des sagas royales traitent des premiers temps de la royauté, en remontant jusqu’au passé viking et païen de la Norvège.

Comment ces hommes imprégnés de la pensée chrétienne et lettrée européenne, mais aussi tributaires d’une culture spécifiquement scandinave, représentent-ils les reines du passé ? Quels rôles et quels pouvoirs leur reconnaît-on ?

En se penchant sur un vaste corpus de sagas datées des années 1180 à 1230, le livre explore les différentes facettes de l’imaginaire réginal norvégien et tente de cerner la place qu’occupaient ces femmes au sein de la royauté entre le Xe et le XIIe siècle.

Garance Recoing a soutenu son mémoire de master 2 à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne en 2023, sous la direction de Geneviève Bührër-Thierry. L’ouvrage a remporté le prix de l’Association Mnémosyne pour le développement de l’histoire des femmes et du genre, décerné à l’occasion de l’assemblée générale en janvier 2024.

L’ouvrage est disponible aux Presses Universitaires de Rennes

La table des matières est accessible ici

Bientôt disponible en bibliothèques universitaires


Louise Francezon, L’espionne de la Seconde Guerre mondiale. Pratiques et représentations d’une « masculinisation » de la femme, Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection Mnémosyne, 2024, EAN : 9782753595538

 

1ère de couverture du prix Mnémosyne 2022 : Louise Francezon, L'espionne de la Seconde Guerre mondiale.

1ère de couverture du prix Mnémosyne 2022

Avec une préface d’Elissa Mailänder

Dans une volonté de « mettre le feu à l’Europe », les services secrets ouvrent leurs rangs aux femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Loin du modèle de l’espionne courtisane et séductrice, ces femmes suivent un entraînement martial rigoureux et effectuent des missions de surveillance dans un cadre clandestin. En s’engageant au plus près des affrontements, ces agentes déstabilisent les frontières du genre, suscitant tour à tour inquiétudes et fantasmes.

Ces femmes qui s’affranchissent des attendus de la fémininité constituent une occasion privilégiée d’observer les reconfigurations de genre dans les mondes militaires. Cet ouvrage s’attache à relire l’histoire des espionnes au prisme du masculin pour comprendre les interactions, les résistances ou les réassignations de genre qui se jouent dans leur quotidien et leurs représentations. En confrontant « égo-documents », sources administratives et productions culturelles, cet ouvrage s’intéresse donc aux pratiques et aux discours qui fabriquent une figure, celle de la virago, pour écrire une nouvelle histoire des masculinités féminines.

Louise Francezon a soutenu son mémoire de master 2 à Sciences-Po Paris en 2021, sous la direction d’Elissa Mailänder. L’ouvrage a remporté le prix de l’Association Mnémosyne pour le développement de l’histoire des femmes et du genre, décerné à l’occasion de l’assemblée générale en janvier 2023.

L’ouvrage est disponible aux Presses Universitaires de Rennes

La table des matières est accessible ici

Disponible en bibliothèques universitaires