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Pour cette année c’est fini!

la date limite du 31 septembre est passée,

Rendez-vous à la journée Mnémosyne du 24 janvier 2015 pour connaître le/la lauréat-e.

 

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A l’heure où la pertinence et la légitimité scientifiques des études de genre sont enfin reconnues en France, l’Institut du Genre CNRS/Universités organise le premier Congrès dans ce domaine à l’échelon national.

Le Congrès se tiendra du 3 au 5 septembre à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon .

Il  permettra de faire la démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant  le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine.  Le Congrès accueillera à la fois des ateliers portant sur des thématiques ou des objets de recherche déjà bien identifiés, et des ateliers portant sur des thématiques émergentes, fruits de croisements disciplinaires ou de questionnements nouveaux. En même temps qu’aux avancées scientifiques reconnues, place sera donnée aux tournants épistémologiques récents et aux nouvelles perspectives théoriques. Enfin, suivant les engagements scientifiques de l’Institut du Genre, recherches interdisciplinaires, approches transversales et confrontations inédites de langages et de paradigmes, seront à l’honneur.

Pour tous les détails rendez-vous sur le site du congrès

L’accalmie de l’été permet de mettre à jour les liens de notre page

Bibliothèques, archives, centres documentaires

et d’en ajouter deux nouveaux :

Les archives de la Fondation des sciences de l’homme

Archives de la fondation de la Maison des sciences de l’homme – Fonds Marguerite Pichon-Landry

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qui signalent en ligne l’inventaire du fonds Marguerite Pichon-Landry appartenait à un milieu intellectuel radical-socialiste. Ses soeurs furent également féministes. Très active pendant la guerre de 1914-1918, elle s’est chargée de l’Office de renseignement des familles dispersées et s’est engagée dans le mouvement suffragiste. Elle a aussi participé à la fondation de l’Union fédérale de la consommation.

Le fonds est constitué non seulement d’archives de Marguerite Pichon-Landry, mais aussi de papiers de son mari et de membres de sa famille.

et en Norvège le centre d’information en études de genre Kilden,

Kilden Information Center for Gender Research in Norway

Kilden

KILDEN is an information centre for gender research in Norway.

KILDEN has the national responsibility for promotion and information about Norwegian gender research nationally and abroad.

KILDEN has the national responsibility to promote the documentation of resources and activities within gender research in Norway.

profitez de l’été pour voyager à travers tous ces liens.

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 « LES ECHAPPES (RE)BELLES : NORMES DE GENRE ET HISTOIRES SINGULIERES »

Les normes de genre varient dans le temps: certains s’en accommodent, d’autres les contestent. Figures antiques, mystiques médiévaux, travestis des siècles modernes, rebelles contemporaines, ils/elles font bouger les lignes de genre et Mnémosyne les raconte.

Table ronde Carte blanche à Mnémosyne :

Vendredi 10 octobre – 16h30 à 18h

Amphi de l’université (I, II ou III), place Jean Jaurès, près de la Halle aux Grains.

Avec : Jacques DALARUN, Pauline SCHMITT-PANTELSylvie STEINBERG, Michelle ZANCARINI-FOURNEL

modérateur, Louis-Pascal JACQUEMOND

 

« LES ECHAPPES (RE)BELLES : NORMES DE GENRE ET HISTOIRES SINGULIERES »
Cette table ronde part du constat fait depuis longtemps par l’historiographie de la variation des normes de genre selon les sociétés et les époques, et propose d’interroger la manière dont des personnes ou des groupes s’en accommodent, les manipulent, les contournent, les détournent, les contestent, en un mot se rebellent.

C’est le cas par exemple des mystiques du monde médiéval dont le parcours va de la contestation à la sanctification. On pense aussi aux enjeux du travestissement aux siècles modernes qui, une fois découvert, put apparaître comme le symptôme d’une rébellion face aux normes de genre les plus partagées ou encore des rébellions urbaines contemporaines qui font bouger la ligne de genre.

Cependant, parfois sans qu’ils n’aient rien contesté, des individus se voient aussi qualifié-e-s de rebelles : quelle société n’a pas ses efféminés ou ses viragos, figures érigées en contre-modèles qui permettent de renforcer les normes de genre les plus partagées. Dans d’autres cas, c’est un regard contemporain anachronique qui caractérise de rebelles des personnages qui, dans leur contexte, n’étaient pas perçus ainsi. Par exemple Sappho, rebelle par sa sexualité de notre point de vue hétéronormé, et tout à fait conventionnelle dans le contexte antique.

Ces histoires singulières soulignent à quel point la contestation des normes de genre peut être délibérée, assumée et participer d’une révolte contre un ordre – ou être « fabriquée » par des interprétations stigmatisant des conduites peu ordinaires voire par des relectures contemporaines de situations mal comprises.

L’Association Mnémosyne qui promeut l’histoire des femmes et du genre, propose d’interroger les manières dont le genre intervient pour afficher une différence, contourner des normes ou disqualifier des groupes en rassemblant des spécialistes des différentes périodes historiques qui présenteront des cas individuels ou collectifs mettant en scène des situations de rebellions.

 

Modérateur : JACQUEMOND Louis-Pascal

Historien, Inspecteur d’Académie (H), Intervenant à Sciences Po Paris

Louis-Pascal Jacquemond, inspecteur d’académie honoraire et historien, intervenant à Sciences Po Paris (préparation Agrégation d’Histoire) est co-auteur de La place des femmes dans l’Histoire. Une histoire mixte (Belin, 2010), et auteur de Irène Joliot-Curie, Biographie (Odile Jacob, janvier 2014). Il est membre du Conseil d’administration de Mnémosyne (Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre).

 

Intervenants :

SCHMITT-PANTEL Pauline

Professeure des Universités émérite en histoire ancienne   (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), membre du comité scientifique de l’Institut Emilie du Châtelet et de l’équipe ANHIMA

Pauline Schmitt-Pantel est professeure émérite des Universités en histoire grecque ancienne
(Université Panthéon-Sorbonne), et membre du comité scientifique de l’Institut Emilie du Châtelet. Elle a codirigé le numéro de la revue Clio, HFS, consacré en 2004 à Femmes et images. Elle a dirigé le volume 1. L’Antiquité, de l’Histoire des femmes en Occident, de G. Duby et M. Perrot (Plon, 1991). Elle a publié La religion grecque en 1989 (Cursus, Colin, 4ème réédition en 2007) avec Louise Bruit Zaidman. Elle a aussi publié Figures de femmes criminelles, de l’antiquité à nos jours (Publications de la Sorbonne, 2010) avec L. Cadiet, F. Chauvaud, C. Gauvard, M. Tsikounas et La cité au banquet. Histoire des repas publics dans les cités grecques (Publications de la Sorbonne, 1992, nouvelle édition 2011).

 

DALARUN Jacques

Professeur d’Histoire médiévale, directeur de recherche au CNRS, Directeur de l’Institut de recherche et d’histoire des textes, président du Conseil scientifique de l’École française de Rome et membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres.

Jacques Dalarun est directeur de recherche au CNRS et membre de l’Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres). Après avoir publié plusieurs livres sur la figure charismatique de Robert d’Arbrissel, fondateur de l’abbaye de Fontevraud, il s’est consacré aux expériences religieuses masculines et féminines dans l’Italie des XIIIe et XIVe siècles. Parmi ses récentes publications, Claire d’Assise. Écrits, Vies, documents (co-dir.), (Éditions du Cerf-Éditions franciscaines, 2013), Bérard des Marses (1080-1130), un évêque exemplaire (Publications de la Sorbonne, 2013), Le Cantique de frère Soleil : François d’Assise réconcilié (Alma, 2014). En 2014, il a préparé un Georges Duby : portrait de l’historien en ses archives, avec Patrick Boucheron (Gallimard).

 

STEINBERG Sylvie

Directrice de recherche à l’EHESS, maîtresse de conférences HDR à l’Université de Rouen et co-Directrice de l’Institut du Genre, spécialiste de l’époque moderne.

Sylvie Steinberg a été nommée directrice de recherche à l’EHESS. Maîtresse de conférences HDR à l’Université de Rouen en histoire moderne, elle est co-Directrice de l’Institut du Genre (CNRS-Universités). Membre du comité de rédaction de CLIO Femmes, Genre, Histoire, elle est aussi membre de la SIEFAR et de la Société de démographie historique. Elle a publié Le travestissement en France à l’époque moderne (XVIe   XVIIIe siècles) (ANRT, 1999) et La confusion des sexes. Le travestissement de la Renaissance à la Révolution (Fayard, 2001). Elle a dirigé dans la revue Clio le numéro consacré en 2010 à Érotiques avec Violaine Sebillotte Cuchet. Elle a apporté sa contribution à La part des femmes dans l’histoire. Manuel d’histoire mixte, s. d. Association Mnémosyne (Belin, 2010).

 

ZANCARINI-FOURNEL Michelle

Professeure émérite des Universités en histoire contemporaine (Université Claude Bernard-Lyon I), membre du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Lyon I, UMR LARHRA)

Michelle Zancarini-Fournel est professeure émérite des Universités en histoire contemporaine (Université-Lyon-I), membre du LARHRA et du comité de rédaction de la revue CLIO, Femmes, Genre, Histoire. Elle a publié Le moment 68. Une histoire contestée (Paris, Seuil, 2008). Elle a également publié La France du temps présent (1945-2005) avec Christian Delacroix (Belin, volume 13, 2010), Engagements, rebellions et genre dans les quartiers populaires en Europe avec Sophie Béroud, Boris Gobille et Abdellali Hajjat (Editions des archives contemporaines, 2011), Les lois Veil. Les événements fondateurs, Contraception 1974, IVG 1975 avec Bibia Pavard et Florence Rochefort (Armand Colin, 2012) et  Luttes de femmes. 100 ans d’affiches féministes avec Bibia Pavard (éditions Les échappées, 2013).

Et merci à toutes et tous d’être aussi passé nous voir au stand, de suivre et soutenir Mnémosyne.

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Mnémosyne vous souhaite d’excellentes vacances et vous donne rendez-vous à la rentrée avec ces quelques dates à retenir !

Rendez-vous de l’Histoire de Blois :
* Le stand Mnémosyne au salon du livre du 9 au 12 octobre
* le vendredi 10 octobre avec la table ronde : « LES ECHAPPES (RE)BELLES : NORMES DE GENRE ET HISTOIRES SINGULIERES »

La journée d’études et l’assemblée générale auront lieu le samedi 24 janvier 2015
aux Archives nationales à Pierrefitte sur Seine de 10h à 17h30.
Mnémosyne et les Archives nationales proposent une demi-journée de discussion sur les métiers d’archivistes, de bibliothécaire et d’historien-ne-s, sur les pratiques des un-e-s et des autres et la place des femmes et du genre dans les archives.

Et le Prix Mnémosyne 2014, les mémoires sont à envoyer avant le 30 septembre 2014 : https://mnemosyne-asso.com/prix-mnemosyne/les-modalites/

ENFIN, il est encore temps de payer votre cotisation 2014 ou d’adhérer à l’association : https://mnemosyne-asso.com/bulletin-dadhesion/

Rejoignez nous !!!!

L’association Archives du féminisme vous invite à découvrir les ressources de son nouveau site en cliquant sur ce lien : http://www.archivesdufeminisme.fr

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L’association Archives du féminisme a pour objectif de faire connaître et de rendre accessibles pour la recherche les archives féministes d’origine privée, qu’il s’agisse de fonds personnels ou associatifs. Archives du féminisme œuvre à l’identification, à la conservation et à la mise à disposition des fonds dans un réseau d’établissements partenaires. L’association est à l’origine de la création du Centre des Archives du féminisme à Angers ; elle travaille en relation étroite avec la bibliothèque Marguerite Durand et la BDIC, et contribue au signalement des fonds dans le réseau des archives publiques. Elle développe la connaissance de l’histoire des féminismes en France et contribue à l’écriture de cette histoire par des publications scientifiques.

Buzzons

 

Pour le deuxième fois Mnémosyne est partenaire de Télédebout qui chaque année organise « Buzzons contre le sexisme », concours de vidéo « drôle, sérieuse, révoltée, déjantée ».

(voir le règlement : http://teledebout.org/concours/qui-quoi-comment/)

Nous offrons notre manuel La place des femmes dans l’histoire à plusieurs réalisations.

PlacefemmeTPF

Cette année des équipes ou classes des six établissements suivants:

Collège d’Astarac Bigorre, 65220 Trie-sur-Baïse : 5e prix
Buzzons contre le sexisme (6 min) 13-14 ans

Collège Les Castors,  46270 Bagnac sur Célé :6e prix ex-eaquo
Bodies (7 min10) classe de 4e

Collège Reynerie – Raymond Badiou, 31000 Toulouse : 6e prix ex-eaquo- Rencontre avec Clarisse (5min56)

Collège Joseph Anglade, 11202 Lezignan

L’Ecole de la 2e Chance, 54300 Lunéville

Lycée Louis Audouin, 17400 Saint Jean d’Angély : 3e prix
Tremplin contre la violence faite aux femmes (5 min)

les vidéos primées sont en ligne http://teledebout.org/concours/palmares-videos-du-concours/

 

enfin vous trouverez sur le site de Télédebout la présentation de Mnémosyne par Pascale Barthelemy en vidéo bien entendu.

 

Les Lois genrées de la guerre

1914-2014, en cette année de centenaire, Clio Femmes Genre Histoire portera son regard sur d’autres conflits. Depuis la fin du XXe siècle, leur étude a été renouvelée, d’un côté par une approche anthropologique du fait guerrier et d’une attention nouvelle portée à l’intime, de l’autre par la focale mise sur les sorties de guerre. Par ailleurs, la guerre dans l’ex-Yougoslavie, puis le génocide des Tutsis au Rwanda, ont abouti à la constitution de tribunaux internationaux, le TPIY en 1993 puis le TPIR un an plus tard. La dénonciation de la violence sexuelle et la protection des populations civiles ont été de plus en plus prises en compte au niveau international et ces questions ont attiré l’attention des chercheurs. Ainsi, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les violences faites aux femmes, et la mixité croissante de la sphère militaire ont constitué un marqueur fluctuant de ce que l’on dénomme « les lois de la guerre ».

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http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-clio-femmes-genre-histoire-n-39-23707.php

Responsable du numéro : Fabrice Virgili

Fabrice Virgili. Éditorial
Philippe Clancier. Hommes guerriers et femmes invisibles.
Le choix des scribes dans le Proche-Orient ancien
Sophie Cassagnes-Brouquet.
Au service de la guerre juste. Mathilde de Toscane WI1e-XIIe siècle)
Mariana Muravyeva. « Ni pillage ni viol sans ordre préalable ».
Codifier la guerre dans l’Europe moderne
Régis Schlagdenhauffen.
Désirs condamnés. Punir les « homosexuels » en Alsace annexée (1940-1945)
Alain Blum & Amandine Regamey.
Le héros et la martyre ou le viol effacé (Lituanie 1944-2000)
Christine Lévy. Le Tribunal international des femmes de Tokyo en 2000.
Une réponse féministe au révisionnisme ?

Regard complémentaire. Annette Wieviorka.
À propos des femmes dans les procès du nazisme

Actualités de la recherche. Françoise Thébaud. Penser les guerres
du xxe siècle à partir des femmes et du genre. Quarante ans d’historiographie

Isabelle Delpla. Les femmes et le droit (pénal) international

Documents. Alain Blum & Amandine Regamey.
Plainte et enquête autour d’un viol (Lituanie soviétique, 1959) 205

Témoignage. Une communauté de femmes en prison pendant la guerre d’Algérie.
Entretien avec Christiane Klapisch-Zuber par Michelle Zancarini-Fournel

Portrait. Rita Thalmann (1926-2013),
pionnière de l’histoire des femmes par Marie-Claire Hoock-Demarle

Varia. Agustina Cepeda.
Au temps du Test du crapaud. Justice et avortement (Argentine, mi-xxe siècle)

Rémy Pawin. Le genre du bonheur (France, 1945-années 1970)

Clio a lu – Clio a reçu

 

 

Mnémosyne est co-signataire du courrier adressé par l’Association de recherche sur le genre en éducation et formation (ARGEF) aux ministres  des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et à la Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

« La loi de refondation de l’école et de rénovation de la formation des enseignant.e.s et des personnels d’éducation précise que tou.te.s les étudiant.e.s ont droit à une formation aux questions relevant des thématiques interrogées par les études de genre.

A cette occasion, notre association de recherche, ARGEF-France, veut promouvoir 30 années de recherche sur ces thématiques et soutenir des propositions concrètes d’enseignement sur le genre.

L’enjeu est considérable, si nous voulons, comme le demande la loi, que tou.te.s les enseignant.e.s, éducatrices et éducateurs soient formé.e.s. Ces enseignements leur donneront les moyens de répondre aux parents et aux partenaires sur des questions qui parfois ne font pas consensus mais répondent aux inégalités scolaires, sociales, culturelles et s’inscrivent dans les missions de l’école.

Aussi nous attirons votre attention sur les urgences suivantes :

Identifier la réalité des enseignements sur le genre, dans les maquettes de master et leur mise en œuvre

Promouvoir des propositions concrètes pour ces enseignements obligatoires

Assurer la mise en œuvre de ces enseignements dans chaque ÉSPÉ pour chaque mention de master MEEF

Dans une perspective de mise en synergie des différents partenaires et afin de favoriser un aboutissement indispensable, nous sollicitons l’organisation d’une rencontre rassemblant les différents partenaires et interlocuteurs concernés : Représentant.e du Ministère du Droit des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, du Ministère de l’Éducation Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, du Secrétariat d’État de l’enseignement supérieur et à la recherche, du Département des stratégies des ressources humaines, de la parité et de la lutte contre les discriminations, de la direction des ÉSPÉ, des Universités, des Rectrices et Recteurs d’Académie, du Conseil supérieur des programmes
des Associations de recherche et d’enseignant.e.s.

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« Lors de sa dernière campagne de recrutement (2014), l’Institut Universitaire de France a changé les conditions requises pour candidater aux postes de membres juniors, dont l’accès est réservé aux enseignants-chercheurs âgés de moins de 40 ans. Sans aucune publicité faite sur ce point, la possibilité qu’avaient les femmes universitaires d’obtenir une dérogation d’un an par enfant a été supprimée ». En effet, pour candidater pour la campagne 2014, il fallait être née après le 1er janvier 1974. Les 16 semaines de report ne pouvaient donc être effectivement utiles que pour les femmes nées entre le 7 septembre et le 31 décembre 1973. Celles qui sont nées entre le 1er janvier et le 6 septembre 1973 sont – de fait – exclues.

Pour protester contre cette mesure, une lettre, dont plusieurs membres de Mnémosyne étaient signataires en leur nom propre, avait été adressée à l’administration de l’IUF, qui a répondu en donnant les éléments suivants :

« L’esprit dans lequel a été proposée une évolution du règlement intérieur de l’IUF en 2013 se voulait celui d’une prise en compte plus large des divers congés de longue durée (notamment congés parentaux consécutifs à une naissance ou encore congés longue maladie). Après plusieurs navettes avec le service juridique dans la rédaction de ce règlement, le choix a été fait d’une formulation qui nous a été alors présentée comme la plus simple et équitable, faisant référence aux « congés prévus à l’article 34 de la loi 84 -16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’État ».
Nous avons en fait réalisé trop tard, après la publication du règlement, que cette formulation améliore la prise en charge de certains congés mais la diminue pour d’autres (non inclus par l’article 34, comme dans le cas du Service National…).
La formulation 2013 du règlement nous a donc paru devoir être revue et le texte que nous sommes en train de préparer est redevenu précis, et mentionne explicitement, une année supplémentaire par enfant pour les mères, ainsi que la durée du Service National ».

Une bonne nouvelle donc !