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Assistant-e (A2) à l’Insitut des Etudes genre de la Faculté des SdS

Description du poste

Le-la candidat-e retenu-e devra assurer des enseignements dispensés à l’Institut des Etudes genre au niveau bachelor et master, encadrer des étudiant-e-s, préparer ou corriger des examens et travaux d’évaluation suivant ses domaines de spécialité et les besoins des plan d’études.

Il-elle devra en particulier assister les Professeur-e-s pour le cours obligatoire de bachelor « Inégalités en tous genre » et en fonction des besoins scientifiques et pédagogiques de l’Institut.

Il-elle s’engage à faire une thèse en Etudes genre sous la direction de la Prof. Delphine Gardey et/ou de la
Dr. Lorena Parini. Le projet de recherche et la thèse devront porter sur l’une des sous thématiques suivantes :

  • Genre, sexualités, LGBT;
  • Droits des minorités sexuelles;
  • Mobilisations sociales et politiques des minorités sexuelles.

Il-elle s’engage à participer aux activités scientifiques et pédagogiques de l’lnstitut des Etudes genre et au programme doctoral en Etudes genre de la Conférence Suisse Universitaire Occidentale.

Titre et compétences exigés

Le-la candidat-a doit être détenteur-trice d’un master en études genre ou dans une des disciplines des sciences sociales suivantes (sous réserve que le mémoire de master porte de façon substantielle sur des questions de genre et/ou de sexualité dans une perspective de genre) : histoire, sciences politiques, sociologie du droit, anthropologie.

Parmi les qualités particulièrement recherchées :

  • maîtrise de l’enquête de terrain, de l’analyse de données ou de corpus
  • qualités rédactionnelles, maîtrise de l’écriture scientifique et du français
  • compétence en langue anglaise et capacité à lire la littérature scientifique en français et en anglais
  • autonomie dans le travail et capacité de collaboration dans une équipe
  • aisance dans le rapport avec les étudiant-e-s
  • intérêt pour l’enseignement.

Entrée en fonction : 1er novembre 2016

Contact et Informations complémentaires

https://jobs.unige.ch/www/wd_portal.show_job?p_web_site_id=1&p_web_page_id=22878

Délai d’inscription 20-08-2016

 

 


L’Université de Genève offre des conditions d’engagement motivantes dans un cadre de travail stimulant. En nous rejoignant, vous aurez l’occasion de mettre en valeur vos compétences ainsi que votre personnalité et contribuer activement au rayonnement d’une Institution fondée en 1559.

Dans une perspective de parité, l’Université encourage les candidatures du sexe sous-représenté.

Le nouveau n° de Genre & Histoire est en ligne
17 | Printemps 2016

Pièce jointe Mail

 

 

 

Proposé par le groupe « Genre et classes populaires1 », ce dossier de Genre & Histoire s’intéresse à la construction mutuelle des rapports de genre et de classe in situ, c’est-à-dire dans les lieux précis où ils sont produits, négociés, contestés. Cette articulation, appliquée aux classes populaires en France du XVIIIe au XXe siècle, constitue l’objet de réflexion et d’investigation central du séminaire que le groupe organise depuis 2011 à l’Université Paris I-Panthéon-Sorbonne. Les cinq contributions réunies ici sont issues de présentations faites dans le cadre du séminaire entre 2012 et 2014, elles ont pour ambition commune de soumettre le lieu à l’épreuve du genre et des classes populaires.

Sous la direction de Anaïs Albert, Fanny Gallot, Katie Jarvis, Anne Jusseaume, Ève Meuret-Campfort, Clyde Plumauzille et Mathilde Rossigneux-Méheust

 

CLIO 43 / Citoyennetés

Responsables du numéro
Pascale Barthélémy & Violaine Sebillotte Cuchet

Clio 43

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les femmes ont-elles attendu le XXe siècle pour être
considérées et agir comme des citoyennes ? L’accès à la
citoyenneté a-t-il toujours été déterminé par les rapports de
domination entre les sexes ? Ce numéro de Clio interroge le
concept de citoyenneté à la lumière de l’histoire des
femmes et du genre qui a permis depuis longtemps d’en
redéfinir le vocabulaire et les contours. Depuis l’Antiquité
classique jusqu’à l’Algérie, le Nigéria ou le Mexique
contemporains en passant par l’Italie médiévale et moderne
ou la France du XVIIIe siècle, les expériences de la
citoyenneté – qui s’exercent à des échelles variées (celle de
la cité, de la commune, de l’État ou des instances
internationales) – se révèlent bien plus riches que le seul
exercice des droits politiques. Les pratiques décrivant la
citoyenneté ne sont donc pas seulement du ressort du droit
ou de son affirmation mais résultent de rapports sociaux
plus complexes où les inégalités de genre croisent les
inégalités économiques et culturelles. Ce numéro propose
ainsi une mise en lumière de la diversité des niveaux de
participation à la chose politique et conduit à une
historicisation salutaire de la citoyenneté contemporaine.

Le Front populaire est une « embellie » porteuse de congés payés, de mixité, de démocratisation des loisirs et de diminution du temps de travail. Les femmes y tiennent une place inédite, au sein du gouvernement, dans les grèves ouvrières, les occupations d’usines mais aussi sur la route des vacances et dans les auberges de jeunesse. Un vent de liberté semble souffler sur leur histoire.
Pour la première fois, Léon Blum nomme des femmes sous-secrétaires d’État, alors même qu’elles n’ont pas acquis les droits de vote et d’éligibilité. Ces droits, le Front populaire ne les leur accordera pas. Les conventions collectives comme les accords salariaux entérinent les inégalités entre hommes et femmes, favorisant seulement les droits liés à la maternité et à la famille. Malgré des promotions par l’enseignement ou le barreau et la suppression de l’incapacité juridique des épouses, la déception des féministes est grande.
Louis-Pascal Jacquemond dresse un panorama vivant des femmes de toutes conditions sous le Front populaire. Il montre un bilan immédiat mitigé mais aussi, et surtout, l’apparition d’une nouvelle génération dont l’engagement se prolongera, quelques années plus tard, dans la Résistance.

front pop

 

 

 

 

 

 

 

Louis-Pascal Jacquemond, Belin, 2016.

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-l-espoir-brise-27848.php

 

 

En trois siècles et demi d’existence, l’Académie a beaucoup travaillé à masculiniser le français. Porte-bannière des partisans du «genre le plus noble», ce vestige de la monarchie absolue mène depuis le milieu des années 1980 une croisade contre la «féminisa­tion», en dépit des besoins langagiers d’une société où l’égalité des sexes progresse – en dépit, surtout, des logiques de la langue française et des évolutions à l’œuvre dans les autres pays francophones. Sans se soucier de remplir le rôle pour lequel l’entretiennent les contribuables, les Immortel·les en habit vert campent sur des positions purement idéologiques, en proférant des sentences qui se veulent paroles d’Évangile alors qu’elles vont à rebours des dynamiques du français. Les «Quarante», il est vrai, ne sont ni grammairiens, ni linguistes, ni philologues… et pas toujours écrivains.

L’Académie contre la langue française retrace cette guerre de trente ans, menée à coup de déclarations aussi péremptoires qu’infondées, réactionnaires et sexistes, face auxquel­les les protestations n’ont pas manqué. Il permet également de faire le point sur les objets de ces controverses, et de comprendre pourquoi la France a fini par entamer sa «révolution langagière» envers et contre les avis des Messieurs-Dames du Quai Conti.

http://www.editions-ixe.fr/content/lacademie-contre-la-langue-francaise

acad.1re-couv sous la direction d’Éliane Viennot, éditions iXe, 2016.

Ce livre retrace le dialogue de longue durée entre les extrêmes droites italiennes et françaises depuis le début des années 1960. De ces relations d’abord personnelles naissent de véritables réseaux qui bénéficient du soutien bienveillant des régimes dictatoriaux portugais et espagnol. Certains des membres de cette « communauté de combat » occidentale participent à la série d’attentats du terrorisme « noir » qui frappent l’Italie à partir de 1969.

Liaisons dangereuses-Picco-2

Liaisons dangereuses-Picco-2

Pauline Picco, PUR, 2016,

http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4085

Poursuivant sa grande enquête au cœur de l’exception politique française, Éliane Viennot aborde ici, après L’invention de la loi salique (ve-xvie siècle) et Les résistances de la société (xviie-xviiie siècle), la période cruciale qui va de la Révolution à l’Empire. Par l’étude de nombreux documents d’époque, elle montre que les femmes de ce temps, habitées par des modèles d’héroïnes que l’Ancien Régime n’avait cessé de célébrer, se sont investies dans la «régénération de la patrie» avec un enthousiasme identique à celui des hommes, revendiquant haut et fort l’exercice des mêmes droits. Mais que les hommes au pouvoir, nourris de l’idéal rousseauiste de la « séparation des sphères » autant que d’Histoires de France vidées de toute référence aux femmes, n’ont eu de cesse de renforcer le «privilège masculin» – et cela quels que soient leurs désaccords.

Mettant fin à des pouvoirs féminins séculaires, réservant à leur profit la citoyenneté et les améliorations du système scolaire, confortant leurs positions en légiférant sur le divorce et l’héritage, travaillant à un Code civil garant des puissances paternelle et maritale, s’activant à faire taire les contestataires, ces hommes ont jeté les bases d’un ordre masculin qui, sous couvert d’égalité, de liberté et de modernité, perdurera jusqu’à la fin du  xxe siècle en essaimant dans une bonne partie du monde.

Pièce jointe Mail

 

 

 

 

 

 

 

Eliane Viennot, Perrin, 2016.

 

 

 

 

http://www.editions-perrin.fr/livre/et-la-modernite-fut-masculine-1789-1815-/9782262064310

 

 

 

 

 

 

 

« Vingt-cinq ans après, Vent’anni dopo »

Les femmes au rendez-vous de l’histoire, hier et aujourd’hui

Rome, École française de Rome, 12-14 mai 2016

Colloque international à l’occasion du XXVe anniversaire de la publication de L’Histoire des femmes en Occident, dirigée par Georges Duby et Michelle Perrot et du XXe anniversaire de la publication de la Storia delle donne in Italia

École française de Rome – Società Italiana delle Storiche

Università di Padova, Université Paris Diderot-ICT, Université de Rouen Normandie-GRHis

avec le soutien de Institut Universitaire de France, Université Franco-Italienne, PluriGenre/IHP/Paris Diderot

sous le patronage de Giunta centrale per gli studi storici


Jeudi 12 mai : 15h00-19h00

Catherine Virlouvet, Directrice de l’École française de Rome

Andrea Giardina, Président de la Giunta centrale per gli studi storici

Isabelle Chabot, Présidente de la Società Italiana delle Storiche

Keynote address: Michelle Perrot, Les femmes ont une histoire

 

Table ronde (1) : “Vingt-cinq ans après”

Présidence : Catherine Virlouvet, Directrice de l’École française de Rome

Les directrices des volumes de L’histoire des femmes en Occident (Laterza 1990 et Plon 1991): Christiane Klapisch-Zuber, Michelle Perrot, Pauline Schmitt-Pantel, Françoise Thébaud

Les directrices des volumes de la Storia delle donne in Italia (Laterza 1994-96) :

Marina D’Amelia, Michela De Giorgio, Angela Groppi, Lucetta Scaraffia, Gabriella Zarri

Les maisons d’édition: Giuseppe Laterza (Editori Laterza), Cecilia Palombelli (Editrice Viella)

 

Vendredi 13 mai : 9h00 – 13h00

Table ronde (2) : Europe, Monde

Présidence: Giulia Calvi (Università di Siena-IUE)

Elena Borghi (IUE) La storia delle donne e di genere in India. Fra accademia e militanza

Odile Goerg (Université Paris Diderot-CESSMA), Afrique : quelle histoire pour quelles femmes ?

Szofia Lorand (IUE), Intellectuals, Activists, groups and movements. Writing the history of feminisms in East Central Europe

Paola Paderni (Università di Napoli-L’Orientale), Engendering China: il genere come categoria d’analisi nella storiografia sulla Cina negli ultimi venticinque anni

Anna Vanzan (Università di Milano), Women, gender and sexuality in the historiography of the Middle East and North Africa (MENA)

 

Table ronde (3) : Circulations, Métissages

Présidence: Manuela Martini (Université Paris Diderot-ICT)

Joselyne Dakhlia (EHESS-CRH), Mobilités féminines dans la Méditerranée de l’époque moderne: une perspective historiographique récente

Silvia Salvatici (Università di Milano), Il genere, la storia e i refugee studies

Raffaella Sarti (Università di Urbino), Di casa in casa. Circolazione del personale domestico in un’ottica di genere

Nancy Green (EHESS-CRH), Femmes, genre, migrations. Historiographies en mouvement

 

Vendredi 13 mai: 15h00 – 19h00

Table ronde (4) : Droits, Politiques

Présidence: Isabelle Chabot (SIS)

Violaine Sebillotte-Cuchet (Université Paris1 Panthéon Sorbonne-ANHIMA), Femmes et droits politiques en Grèce ancienne: le risque de l’anachronisme

Simona Feci (Università di Palermo), Se il diritto costruisce la storia delle donne

Raffaella Baritono (Università di Bologna), Genere, sfera pubblica, diritti. Il caso statunitense

Maria Rosaria Stabili (Università di Roma Tre), Democracia en el país y en la casa”. Donne e dittature nel Cono sud americano. Il caso cileno

 

Table ronde (5)  : Identités, Familles, Masculinités

Présidence: Enrica Asquer (SIS)

Sylvie Joye (Université de Reims-Champagne Ardenne-CERHIC), La patriapotestas dal tardo antico all’alto medioevo

Sylvie Steinberg (EHESS-CRH), Les frontières des identités sexuées en questions (époque moderne)

Domenico Rizzo (Università di Napoli-L’Orientale),La storia della maschilità e le sue insidie

Nadia M. Filippini (SIS), Corpo e maternità: sfaccettature e traiettorie della storiografia europea

 

Samedi 14 mai: 9h00 – 13h00

Table ronde (6) : Sociétés, Economies

Présidence: Anna Bellavitis (Université de Rouen Normandie- GRHis/IUF)

Ida Fazio(Università di Palermo), Le risorse economiche delle donne: uno sguardo dall’Italia

Carmen Sarasua (Universitat Autònoma de Barcelona), Beyond women’s history. Women’s place in Spanish history, 1982-2015

Alexandra Shepard (University of Glasgow), « Active agents » and « history makers”: women in the early modern economy

Elise van Nederveen Meerkerk (Wageningen University), Gender and Empire. Postcolonial perspectives on women and gender in the ‘West’ and the ‘East’, 17th-20th centuries.

 

Table ronde (7) : Culture matérielle

Présidence: M. Cristina La Rocca (Università di Padova)

Irene Barbiera (Università di Padova), Material culture, gender and the life course in early medieval Europe

Renata Ago (Sapienza-Università di Roma): Spazi domestici e spazi urbani: anche lo spazio è questione di genere

Jane Hamlett (Royal Holloway, University of London): Gender and material culture in modern Britain and beyond.

Table ronde conclusive

Présidence : Anna Scattigno (Università di Firenze)

Enrica Asquer, Anna Bellavitis, Giulia Calvi, Isabelle Chabot, Maria Cristina La Rocca, Manuela Martini

 

Comité d’organisation :

Enrica Asquer (Società Italiana delle Storiche)

Anna Bellavitis (Université de Rouen Normandie- GRHis/Institut Universitaire de France)

Giulia Calvi (Università di Siena/Institut Universitaire Européen)

Isabelle Chabot (Società Italiana delle Storiche)

Fabrice Jesné (Ecole Française de Rome)

Maria Cristina La Rocca (Università di Padova)

Manuela Martini (Université Paris Diderot/ICT)

 

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Manières d’apprendre

Le genre des apprentissages : contraintes et contournements

(Antiquité – époque contemporaine)

Coordination

Ulrike Krampl (Tours), Dominique Picco (Bordeaux-Montaigne), Marianne Thivend (Lyon 2)

Argumentaire

L’éducation constitue pour l’histoire du genre un objet d’étude stratégique puisque l’accès aux savoirs formalisés et leur validation institutionnelle agissent comme des facteurs majeurs de différenciation sociale et de genre ; tenter d’y introduire davantage d’égalité inspire jusqu’à nos jours des réticences très vives. Cependant, l’école proprement dite n’a concerné, jusqu’au XIXe siècle, qu’une minorité essentiellement masculine de la population européenne, et les inégalités d’accès à l’éducation scolaire, notamment secondaire, technique et supérieure, sont restées fortes pendant une bonne partie du XXe siècle ; en témoignent la composition des effectifs d’élèves et d’enseignant.es, les programmes ou encore les politiques éducatives qui constituent des objets privilégiés de la recherche récente en histoire de l’éducation. Si l’école joue aujourd’hui un rôle crucial, l’éducation ne se réduit guère au cadre scolaire mais comprend, au sein d’un même parcours de vie, différents modes et lieux d’apprentissage qui peuvent alterner ou se mêler, qu’ils soient mixtes ou non, publics ou domestiques, institutionnalisés ou informels, intégrés ou, au contraire, distincts de la socialisation et de l’initiation professionnelle. Tenir compte de cette dimension composite de l’éducation invite non seulement à étudier au même titre garçons et filles, y compris lorsque la socialisation et l’organisation scolaire les séparent, mais aussi à appréhender un ensemble plus large de facteurs qui façonnent le genre des apprentissages.

Se situant à la croisée de l’histoire de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, aussi bien que de l’histoire de l’enfance et de la jeunesse et plus largement de la socialisation, ce dossier thématique de Genre & Histoire propose de s’affranchir du cadre scolaire et de s’intéresser aux multiples manières d’apprendre que mettaient en œuvre les femmes et les hommes du passé – et ce à tous les âges. Nous souhaitons en effet saisir la diversité des traductions concrètes, et parfois discontinues, des parcours d’apprentissage qui constituent des ressorts essentiels de la fabrique du genre qui, du coup, font du genre une catégorie évolutive. Car les identités sexuées et socio-culturelles se construisent à travers l’acquisition des savoirs et savoir-faire, dont les lieux et les objets, les méthodes et les finalités sont eux-mêmes marqués par une série de hiérarchies socio-culturelles. En choisissant le verbe « apprendre », nous souhaitons d’emblée mettre l’accent sur les pratiques de celles et ceux qui acquièrent les savoirs et savoir-faire. Par ailleurs, privilégier les apprentissages amène à élargir le regard et à interroger à la fois les approches institutionnelles ou scolaires et les pratiques informelles et occasionnelles, autodidactes et collectives, souvent difficiles à saisir mais d’une importance capitale notamment pour celles et ceux qui se trouvent en situations d’exclusion des savoirs formalisés ; situations dont il importera de préciser la configuration (normes religieuses, domination coloniale, société d’ordres et/ou esclavagiste, violences économiques, etc.), en tenant compte, dans une perspective d’intersectionnalité, de l’ensemble des facteurs qui structurent le social. Ce parti pris invite enfin à étudier les rapports qu’entretenaient entre eux, selon les moments et les lieux, les époques et les cultures, les différents modes d’apprentissage pour former des parcours-type ou au contraire celui de chemins singuliers.

Les thématiques suivantes pourraient être abordées :

– Objets

* s’approprier des savoirs et savoir-faire associés à l’« autre » sexe (latin, théologie, histoire, géographie, sciences, langues, couture, prendre soin de l’autre, etc.)

* corps, âme, esprit ; pratiques physiques, spirituelles, intellectuelles ; travail manuel/travail intellectuel ; expérience affective

* instruction religieuse et apprentissages

– Lieux et parcours

* quels lieux pour quelles pratiques et pour quel sexe : famille, atelier, comptoir, école, lieux religieux, voyage, promenade, sortie scolaire, colonie de vacances, bibliothèque, syndicats, partis politiques, lieux de sociabilité, etc.

* parcours d’apprentissage : pluralité et coexistence (parfois conflictuelle) des pratiques d’acquisition scolaires et parascolaires, autodidaxie, expérience pratique, choix confessionnels, etc.

* manières d’apprendre et mobilités géographiques : de l’échange d’enfants à Erasmus

– Economie et apprentissages

* le coût différencié des apprentissages

* économie familiale et transmission des savoirs et savoir-faire

* apprendre en temps de crise (guerre, crise économique, déplacements forcés, mouvements armés, clandestinités, etc.)

– Médias et médiations

* par quel.les médiateur.rices passe la transmission et la scolarisation des savoirs et savoir-faire ? Outre les enseignant.es et éducateur.rices, qu’en est-il des acteur.rices religieux.ses ou spritituel.les, de la famille (pères, mères, frères, sœurs, oncles, tantes, grands-parents, etc.), des maître.sses particulier.ères et domestiques, des collègues de travail, camarades de jeu et voisin.es, des organisations politiques, etc. ?

* médias et autonomie d’apprentissage : écrit/oral, usages de l’imprimé, de l’image, internet, médias sociaux, etc.

* pratiques solitaires, pratiques collectives, pratiques en réseaux et connectées

* quelles pratiques pour apprendre : observer, jouer, réciter, imaginer, répéter, danser, écouter, dessiner, bachoter, toucher, manipuler, imiter, chanter, construire, sentir, prier, faire du sport, recopier, rêver, apprendre par cœur, inventer,…

Langues

Genre & Histoire publie des articles en français, anglais, allemand, italien et espagnol.

Les propositions (2000 signes, bref CV, liste des publications relevant de la thématique) peuvent porter sur toutes les périodes historiques, tous pays ou aires culturelles, en adoptant une approche comparée/croisée ou non, et sont à adresser à

contact@genrehistoire.fr

jusqu’au 6 juin 2016.

 

Procédure

L’acception des textes se fait en deux temps : après une sélection des propositions par le comité de rédaction de Genre & Histoire, l’acceptation définitive dépendra de deux avis de lecture anonymes.

 

Calendrier indicatif

– Acceptation de la proposition de contribution : début juillet 2016

– Remise des articles (35-40000 signes, notes et espaces compris) : 31 décembre 2015

– Réponse définitive suite à une double expertise anonyme : 15 mars 2017

– Remise de la version finale : 15 juin 2017

– Parution du numéro : automne 2017

La journée d’étude 2016 de Mnémosyne organisée en commun avec l’Association Transdisciplinaire pour les Recherches Historiques sur l’éducation (ATRHE), et le MAGE (Marché du travail et genre) en partenariat avec 50/50 le magazine de l’égalite Femmes/Hommes. a eu lieu ce samedi 23 janvier.

La journée est désormais en ligne sur la chaîne Mnémosyne de dailymotion

Vidéo © Luc Riff

Morale et civisme à l’école : un apprentissage sexué ?

  • Sophie Lalanne, Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne : L’invention de l’éducation : valeurs civiques et définition des rôles sexués dans la cité grecque
  • Caroline Fayolle, Université de Rennes II : Les catéchismes républicains à l’épreuve du genre (1792-1794)
  • Frédéric Mole, Université de Saint-Étienne / Archives Institut JJ Rousseau (Université de Genève) : De la coéducation au pacifisme : une vision sexuée de l’éducation morale ? (années 1900-1920)

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Les enseignements scolaires et universitaires sous l’angle du genre 

Table ronde animée par Florence Rochefort, Institut Émilie du Châtelet, avec :

  • Louis-Pascal Jacquemond, Mnémosyne : La réforme des programmes d’histoire dans le secondaire : blocages et perspectives ?
  • Nathalie Lapeyre, MAGE : Actualités et enjeux de l’institutionnalisation des études sur le genre dans l’enseignement supérieur
  • Rebecca Rogers, ATRHE : Mixité et égalité dans l’enseignement primaire : Perspectives historiques sur les ABCD de l’égalité

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