Arrière toute, manifestement l’inspection générale de l’éducation nationale ne sait même plus ce qu’est le genre, ni l’origine sociale peut être. Dans le rapport sur la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) cette superbe mais bien triste phrase p. 104 du rapport  :

« Quand les maquettes font place à des reformulations qui semblent indiquer un choix particulier pour aborder le domaine concerné, le contenu réel de l’enseignement apparaît flou et incertain. Ainsi le libellé, incontestablement séduisant, mais pour le moins mystérieux : « Égalité des chances / Inégalité des chances : genre et origine sociale ». »

Séduisante et mystérieuse, on retrouve là les plus beaux stéréotypes du féminin!

Pour l’intégralité du rapport :

rapport-igen-igaenr-2014-071_355916

Merci à  REFH (Réussir l’égalité femmes-hommes) de nous avoir envoyé ce rapport
http://www.reussirlegalitefh.eu

 

 

 

 

 

 

AU DÉPARTEMENT D’HISTOIRE
UN POSTE DE PROFESSEUR,  HISTOIRE DU ROYAUME-UNI (XIXe-XXe SIÈCLES)

L’UQAM recherche les ressources humaines les plus qualifiées afin de s’assurer un développement de qualité dans tous les domaines d’activité, tout en assurant le renouvellement de son corps professoral.
SOMMAIRE DE LA FONCTION:
– Enseignement aux programmes de premier cycle et de cycles supérieurs
– Recherche
– Services à la collectivité

EXIGENCES :
-Doctorat en histoire du Royaume-Uni (XIXe-XXe siècles) ou discipline connexe
-Capacité d’assurer l’enseignement en histoire du Royaume-Uni aux XIXe-XXe siècles aux trois cycles
– Dossier de recherche et de publications récentes
– Maîtrise du français parlé et écrit

DATE D’ENTRÉE EN FONCTION : 1 er JUIN 2015
TRAITEMENT : Selon la convention collective UQAM

SPUQ
L’Université du Québec à Montréal souscrit à un programme d’accès à l’égalité en emploi. De ce fait, elle invite les femmes, les autochtones, les membres des minorités visibles, des minorités ethniques et les personnes en situation de handicap qui répondent aux exigences du poste à
soumettre leur candidature. Nous encourageons les personnes qui s’identifient à l’un ou l’autre de ces groupes à remplir le Questionnaire d’identification à la présente adresse et à le joindre à leur dossier de candidature : www.rhu.uqam.ca/visiteurs/egalite

La priorité sera donnée aux Canadiennes, Canadiens et aux résidentes, résidents permanents.
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir une lettre de présentation, un curriculum vitae en français, détaillé, daté et signé, incluant trois lettres de recommandation ainsi qu’une copie de leurs trois plus importantes publications
AVANT LE 9 JANVIER 2015, 17 h
à : Madame Dominique Marquis, directrice
Département d’histoire
Université du Québec à Montréal
C.P. 8888, Succursale Centre-Ville
Montréal (Québec) H3C 3P8
Téléphone:(514) 987 – 3000 poste 8405
Télécopieur : (514) 987-7813
Courrier électronique :
marquis.dominique@uqam.ca

LogoEPWS

Veuillez trouver ci joint le rapport d’un de nos partenaires, The European Platform of Women Scientists (EPWS), effectué en 2014 pour le MENESR intitulé “MESURES NATIONALES POUR L’ATTRACTIVITE DES SCIENCES POUR LES FILLES DANS DIFFERENTS PAYS DE L’UNION EUROPEENNE ET AU DELA”

Télécharger le Rapport 2014 EPWS MESR
The European Platform of Women Scientists,
which offers a vibrant forum for sharing experiences and envisioning new tools for change towards gender equality in science and research policy.
We welcome new members. Please visit our website or contact us at membership@epws.org

Mnémosyne est signataire de la tribune publiée dans Libération du 24 septembre 2014

http://www.liberation.fr/societe/2014/09/22/vallaud-belkacem-non-au-sexisme-et-au-racisme_1106145

accessible aux non abonnés à partir du 27 septembre
Le texte lui-même et les signataires sont, en attendant, visibles sur le blog de

Genre Recherche Education La bonne rencontre

http://genrerechercheeducationrencontre.unblog.fr/
N’hésitez pas, évidemment, à informer les membres de vos associations, syndicats etc.

Un poste de chercheur post-doctorant est à pourvoir pour une durée de 35
mois à plein temps (2015-2017) dans le cadre du projet Pocram (Pouvoir
politique et conversion religieuse, Antiquité-Période moderne) –
ANR-CULT-0008
Je vous remercie de bien vouloir diffuser cet appel autant que possible.

La fiche de poste est en ligne sur le site du CRHEC (Université Paris-Est
Créteil)
Fiche de poste post-doc Pocram
<http://crhec.u-pec.fr/actualites/appels-a-communications/appel-a-candidature-chercheur-post-doctorant-projet-pocram–633179.kjsp?RH=1333551728671>

La présentation du projet et du travail de l’équipe peut être consultée sur
le carnet de recherches
http://pocram.hypotheses.org/

Ce livre propose une perspective originale sur la polémique sexe/genre, sur la critique des stéréotypes et sur l’usage de la nudité en politique. La polémique commence par une « guerre » scolaire autour des manuels scolaires de première ES en 2011, manuels accusés d’influencer l’orientation sexuelle des élèves. Puis elle continue avec l’affrontement social et moral autour du « mariage pour tous » et, désormais, se concentre sur les « études de genre ». Tout cela aboutit à donner au mot « genre » une ampleur médiatique considérable. En retour, dans un système de justification enthousiaste, la nouvelle génération d’universitaires, qui installe désormais ce nouvel objet de recherche et d’enseignement dans le champ académique, a produit nombre d’arguments en faveur du « genre ».

Appartenant à la génération des pionnières dans le domaine, je me vois observatrice de cet affrontement et je me sais en désaccord avec les opposants comme avec les défenseurs du « genre ».

Après quatre décennies de recherches sur la pensée de l’émancipation des femmes, de l’égalité des sexes, travaux qui ont mis en lumière la généalogie politique du féminisme lié à la modernité démocratique et parié sur la construction philosophique de questions précises (consentement, service domestique), Les Excès du genre proposé ici témoigne de la nécessité d’intervenir dans ce débat (dont on pourrait aussi remarquer qu’il devient à la mode…). Il fait suite à mon recueil récent, À côté du genre, sexe et philosophie de l’égalité (2010). Sans être indifférente durant toutes ces décennies à la question du « genre », j’avais choisi de préciser ma position quant à la question du « concept » uniquement par de brefs commentaires au cours de démonstrations, à mon avis plus intéressantes, sur les enjeux de l’émancipation des femmes. C’est pourquoi le titre, À côté du genre, avec l’ajout de « sexe » en sous-titre, voulait désigner mon parti pris de ne pas y consacrer trop de temps. Après la sortie de ce livre, j’ai été intriguée par le fait que « à côté » signifiait pour mes interlocuteurs « aux côtés de », ou « du côté de », voire « contre » le genre. Tout cela est contemporain des débuts de la polémique.

Le texte présenté ici fait le point en repartant de l’exigence première de mon parcours philosophique, celle de constituer et de valider un nouvel objet de pensée philosophique, valable aussi pour d’autres disciplines. Ainsi l’enjeu est de comprendre comment peut fonctionner ce nouvel outil : comme un neutre – le genre – ou comme un pluriel – les genres ; et, avec, ou sans, le mot « sexe » ? Alors, il faut s’intéresser à ce qui fait subversion avec ce mot, ainsi qu’à ce qu’il dévoile d’un impensé de la tradition occidentale, bien plus qu’au fait de savoir s’il favorise, ou non, l’homosexualité de la jeunesse…

D’où la deuxième discussion, celle qui porte sur les « stéréotypes », stéréotypes de genre comme on dit. On dit justement qu’il faut lutter contre, qu’il faut les déconstruire pour permettre aux enfants comme aux adultes de changer d’image, d’être libres de trouver leur identité sociale et publique. Changer les images des femmes et des hommes, du féminin et du masculin pour transformer la réalité… Or il faut questionner cette idée : les images édictent-elles des comportements ? Sont-elles des normes d’identification automatique ?… Car entre le sujet qui envoie, ou celui qui reçoit une image, entre l’idée que l’image est une chose puissante ou, au contraire une réalité inconsistante, on doit se poser quelques questions… La lutte contre les stéréotypes n’est-elle pas la meilleure façon de les renforcer, d’en reconduire la puissance ? Lutter contre les préjugés, est-ce vraiment une stratégie efficace ?

Excès du genre, stéréotypes exagérés, et aussi nudité politique. Ce sera le troisième temps de cet écrit : l’usage du nu, du corps porteur de slogans (cf. les Femen) renvoie à l’histoire lointaine (occidentale) de la nudité comme vérité et de la femme nue comme image de la vérité. Cela implique aussi de se souvenir que l’artiste femme du XIXe siècle doit être tenue loin de la représentation du nu. Plus largement, dans la perspective de l’égalité des sexes, on s’attardera sur l’idée politique de l’association femme/nudité dans le discours contemporain

http://www.editions-lignes.com/GENEVIEVE-FRAISSE-LES-EXCES-DU-GENRE.html

fraisse_exces_du_genre Geneviève Fraisse, éditions lignes, 2014.

Comment la France assume-t-elle sa vocation de Terre d’asile héritée de la Révolution française? Pour comprendre les débats actuels sur le sujet, il faut en effet remonter de la fin du XVIIIe siècle au mitan du XIXe siècle.
Il convient d’aborder cette période fondratrice à travers deux problématiques principales : l’étude des dispositifs d’accueil du point de vue juridique et législatif ; l’étude des formes d’engagement pratiquées dans le pays d’asile.

http://www.armand-colin.com/livre/574143/un-asile-pour-tous-les-peuples.php

 

Diaz Delphine Diaz, Armand Colin, 2014

La revue Seitô (traduction de l’anglais Bluestockings) parut de septembre 1911 à février 1916 : elle fut la première revue littéraire créée uniquement par les femmes, pour les femmes. Sous l’impulsion de Hiratsuka Raichô (1886-1971), puis d’Itô Noe (1893-1923), elle devint l’emblème des femmes nouvelles, rebelles à l’injonction de devenir de « bonnes épouses et mères avisées (ryôsai kenbo) ». Très vite, le mensuel et l’association furent désignés comme le nid des « Nora japonaises », et ses membres devinrent la cible des attaques contre les femmes nouvelles. Le magazine fut le centre d’aventures intellectuelles et artistiques, de débats où se nouèrent de nouvelles relations amicales entre les femmes, amours homosexuelles et histoires tumultueuses de femmes qui fuguèrent de leur province pour trouver refuge dans l’association. Parmi les milliers de pages de publication de cette revue littéraire, ce livre fait vivre ces temps de polémiques, qui nous saisissent tant par la fraîcheur de leur ton que par l’actualité de leurs propos. Le droit à l’amour libre, la contraception, l’avortement, la virginité, et la polémique autour de la prostitution font écho à nos propres interrogations.

http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3390

Levy-Seito Christine Lévy, PUR, 2014

L’enseignement ménager, rangé aujourd’hui au rayon des disciplines scolaires disparues, reflète les bouleversements culturels, idéologiques, économiques, démographiques, politiques et scolaires de 1880 à 1980. La redécouverte de ses contenus, de leur sélection et leur organisation, de sa doctrine pédagogique, de sa mise en ordre pour les enseignements primaire et secondaire, agricole et technique, permet de saisir les enjeux et les conditions d’existence des propositions contemporaines prônant la préparation à la vie dans la scolarité de base.

http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3420

enseignement ménagerJoël Lebeaume, PUR, 2014

Genre et utopie rassemble les contributions de collègues et d’anciens étudiants désireux de rendre hommage au travail de Michèle Riot-Sarcey, professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris 8. Ce livre est né du sentiment que notre actualité politique nécessite plus que jamais d’être questionnée grâce aux outils de l’histoire et de la pensée critique. Il postule que l’exhumation des utopies oubliées du XIXe siècle nous permet de mieux comprendre les impasses de notre présent.
De même, alors que les études de genre ont suscité récemment de grandes incompréhensions et mésinterprétations, il semble pertinent de rappeler que le genre n’est pas une « théorie » mais bien un concept permettant de dévoiler l’histoire des processus de domination entre les sexes qui sont toujours à l’œuvre dans notre société.

http://www.puv-univ-paris8.org/mots-cles/mot-cle-democratie/genre-et-utopie-9782842924126-1034-597.html

Riot-SarceyDirigé par Laurent Colantonio et Caroline Fayolle, PUV, 2014.