Sur le site de Genre et Histoire
16 | Automme 2015
Femmes sans mari (Europe, XIXe-XXe siècles)
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Femmes sans mari
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Peggy Bette, Lola Gonzalez-Quijano
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Itinéraire
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Varia
et les comptes-rendus
et les comptes-rendus
http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-clio-42-age-et-sexualite-24151.php?lst_ref=1

Responsables du numéro : Michel BOZON & Juliette RENNES
Michel BOZON & Juliette RENNES
Histoire des normes sexuelles : l’emprise de l’âge et du genre
Dossier
Sandra BOEHRINGER & Stefano CACIAGLI
L’âge des amours. Genre et réciprocité érotique en Grèce archaïque
Christine THÉRÉ
Âge de retour et retour d’âge : l’asymétrie entre lessexes dans les discours médicauxen France (1770-1836)
Ophélie RILLON
Sexualité juvénile sous contrôle dans les écoles secondaires maliennes (1960-1970)
Jean BÉRARD & Nicolas SALLÉE
Les âges du consentement. Militantisme gai et sexualité des mineurs en France et au Québec (1970-1980)
Marie BERGSTRÖM
L’âge et ses usages sexués sur les sites de rencontres en France (années 2000)
Lucas MONTEIL
De l’« Amour vieux-jeune ». Âge, classe et homosexualité masculine en Chine post-maoïste
Regards complémentaires
Mathieu ARBOGAST, Plus de leur âge ? La sexualité des femmes de 50 ans dans les séries TV au début du XXIe siècle
Documents
Christiane KLAPISCH-ZUBER, La Fontaine de Jouvence. Bain et jeunesse entre XIVe et XVIe siècle
Lynn BOTELHO, Les Trois âges et la Mort du peintre Hans Baldung (XVIe siècle)
Didier LETT, Genre et violence sexuelle à l’encontre des enfants dans les archives judiciaires de Bologne au XVe siècle
Varia
Nicolas SIRON, La jeune fille au héron. Genre et érotique en iconographie grecque (VIe-IVe siècle)
Umeå University recrute un doctorant en histoire (de préférence en histoire moderne et de préférence avec un sujet lié au genre). C’est un poste pour 4 ans rémunéré environ 2000 euros par mois, avec couverture sociale incluse. Evidemment, c’est un traitement très avantageux. Le poste est en langue anglaise avec rédaction de thèse en anglais. On peut imaginer une co-tutelle. La maîtrise du suédois n’est pas indispensable. Si vous êtes intéressé-e, n’hésitez pas à contacter à l’Université d’Umeå Elise Dermineur (elise.dermineur(at)umu.se ) .
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La dernière lettre de la Fédération internationale pour la recherche en Histoire des femmes, dont Mnémosyne est la section française, vient de paraître. Avec des informations sur les activités de notre communauté dans le monde
In this issue:
President’s Address 1
Report on the Jinan Conference 4
Call for Articles 7
News from National Committees 9
Bibliographical Supplement 55
Minutes of the Business Meeting of the IFRWH, 28 August, Jinan, China 57
Et visitez le site de la FIRHF/IFRWH
www.ifrwh.com
À l’occasion de l’Assemblée générale de l’association le 13e prix Mnémosyne a été décerné à Pauline Mortas pour son mémoire : Une rose épineuse. Représentations et pratiques de la défloration en France au XIXe siècle, sous la direction de Dominique Kalifa, Université Paris I – Panthéon Sorbonne, 2015.
Une mention spéciale a également été décernée à Tiphaine Manac’h, Cinéma, genre et ethnicité, Les représentations des femmes d’origine maghrébine dans le cinéma français, 1970-2007, sous la direction de Patricia Legris et Luc Capdevila, Université de Rennes 2, 2015.
La lauréate Pauline Mortas entre Pascale Barthelemy, présidente de Mnémosyne, et Mélanie Traversier, présidente du jury.
En 2016, l’Institut du genre lance deux appels à projets sur les thématiques suivantes :
1. Genre et temporalités
2. Genre, Famille, Parenté
Les précisions et le formulaire de participation sur le site de l’Institut du Genre.
Cet appel à projets a pour objectif de :
Dans cette perspective, les projets présentés pourront inclure, mais ne doivent pas se limiter à, l’organisation de colloques ou de journées d’études.
Les manifestations scientifiques organisées par les lauréats devront inclure la mention du soutien de l’Institut du genre. Les porteur-e-s de projets lauréats pourront, si ils ou elles le souhaitent, faire appel à un membre de l’Institut (direction ou conseil scientifique) pour représenter l’Institut du Genre à ces manifestations.
Une note de synthèse et un bref état des dépenses seront demandés par le GIS Institut du genre à l’issue de la mise en oeuvre des projets sélectionnés. La note de synthèse sera affichée sur le site de l’Institut du Genre.
Conditions d’éligibilité
Cet appel s’adresse à tou-te-s les chercheurs/cheuses et enseignant-e-s – chercheurs/cheuses statutaires relevant d’établissements publics de recherche et d’enseignement supérieur partenaires du GIS Institut du Genre, quels qu’en soient le grade, la discipline, l’appartenance institutionnelle et la localisation géographique en France.
Priorité sera donnée à des projets portés par des individus ou des collectifs relevant d’au moins deux unités ou équipes différentes.
Modalités de soutien :
Modalités de dépôt du dossier :
Le formulaire obligatoire, une fois complété, et enregistré en pdf devra être soumis à l’adresse suivante : sg-gis-idgenre@mshparisnord.fr au plus tard le 14 février 2016 minuit.
Pour plus d’information : contact administratif : sg-gis-idgenre@mshparisnord.fr
Modalités de sélection : Les dossiers seront évalués par le Conseil Scientifique de l’Institut du Genre.
Toutes les précisions sur le site de l’Institut du genre
Dans les Empires, à travers les siècles, la différence des sexes joue un rôle, depuis la définition des hiérarchies et des droits jusqu’aux modifications de rapports hommes-femmes différentes de celles qui ont cours dans les « métropoles ». Les Empires sont des espaces de violence mais aussi de recompositions. Pour chacune des quatre grandes périodes, il s’agira de dégager une situation singulière qui dit en quoi le genre organise la fabrique des Empires.
Table ronde animée par Louis Pascal Jacquemond,
avec
Gabrielle Frija (Université de Paris-Est Marne La Vallée), « Le statut des femmes grecques dans l’Empire romain »
Julien Loiseau (Université de Montpellier 3),« L’Empire ottoman à l’épreuve du genre »
Cécile Vidal (EHESS), « Genre et race dans la Nouvelle-Orléans du XVIIIe siècle »
Rebecca Rogers (Université Paris Descartes, chargée du Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (CERLIS)),« Genre et mission civilisatrice en Algérie au XIXe siècle »
Édition 2015 des « Mémoriales »
Paris, le 19 octobre 2015
Objet : Les « nouveaux » programmes scolaires et le genre
Monsieur le Président du Conseil supérieur des programmes,
Les dix-huit membres du Conseil supérieur des programmes (CSP) — d’abord présidé par Monsieur Alain Boissinot puis par Monsieur Michel Lussault —ont travaillé plus d’un an à l’élaboration des nouveaux programmes du primaire et du collège.
Fort contestés au printemps 2015, ces programmes ont été revus et corrigés pendant les vacances d’été et ils sont désormais disponibles à l’adresse suivante :
http://www.education.gouv.fr/cid93042/projet-de-programmes-pour-les-cycles-2-3-et-4.html
Chacun·e peut se faire une idée de « l’élève » virtuel, idéal, que les membres du CSP se donnent pour objectif de former ainsi que de la méthode et des contenus. Les cycles scolaires concernés par les nouveaux programmes sont les IIe cycle (CP, CE1, CE2), IIIe cycle (CM1, CM2, 6e) et IVe cycle (5e, 4e, 3e).
Le collectif signataire de cette lettre ouverte est composé de dix-sept institutions et associations françaises qui, elles-mêmes, regroupent des scientifiques internationalement reconnu·e·s des études de genre ainsi que des spécialistes de l’égalité femmes-hommes/filles-garçons. Presque tou·te·s, à des degrés divers, sont ou ont été acteurs et actrices de terrain, face à des élèves réel·le·s, dans toute leur diversité et leur hétérogénéité. Certain·e·s sont également en situation de former des enseignant·e ·s.
Les promesses faites par le CSP — d’une part, de dialoguer avec les personnes concrètement engagées, d’autre part, de rapprocher l’enseignement de la recherche — nous avaient incité·e·s à faire entendre nos voix.
Nous voulions faire valoir qu’il fallait intégrer, dans les nouveaux corpus et à tous les niveaux des cursus, les connaissances permettant de promouvoir l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes ; qu’il était urgent de mener la lutte contre les stéréotypes sexistes dans tous les domaines, dans toutes les disciplines et à l’aide d’outils pédagogiques renouvelés, à tous les niveaux de l’enseignement, à commencer par l’école maternelle puis l’école élémentaire, puis enfin, en collège et en lycée.
Que ce soit en matière de socle de connaissances, d’évaluation, de formation des enseignant·e·s, de pédagogie ou encore de valeurs éthiques et civiques, et in fine, en matière de programmes, nous pensions que l’enseignement se devait d’intégrer les apports que la recherche scientifique a produits et validés depuis près d’un demi-siècle et que plusieurs pays européens ont déjà incorporés dans leurs projets éducatifs. Les femmes ne devaient plus être reléguées à un préambule, ni à un chapitre à part, ni à quelques lignes, aussi bienveillantes soient-elles, saupoudrées ici et là. On sait aujourd’hui le rôle décisif et le poids que les femmes ont dans tous les domaines de la vie sociale, culturelle, économique ou politique (malgré les discriminations dont elles sont encore l’objet).
Il était temps de proposer aux filles et aux garçons, dans les classes, quel que soit le sujet traité et quelle que soit la discipline enseignée, des connaissances et des outils pour étudier les processus à l’œuvre dans la fabrication des inégalités sexuées, afin de provoquer une réflexion sur l’égalité, non seulement en droit (dans le respect des lois votées) mais aussi en fait.
La difficulté rencontrée pour obtenir un rendez-vous et pour pouvoir nous exprimer devant des représentant·e· s du Conseil supérieur des programmes fut peu de chose au regard de la surdité feutrée finalement opposée par l’institution.
Oui, l’occasion fut totalement manquée. Le CSP est resté sourd à nos arguments. Il a sans doute espéré nous contenter par des mentions à la marge — consensuelles et molles — mais qui ne changent rien sur le fond : les programmes réécrits par le CSP cet été se donnent pour ambition de faire « comprendre le monde » à notre jeunesse sans avoir le courage de l’analyser et tout en évitant soigneusement le critère d’explication du « monde tel qu’il est » que constitue la hiérarchisation des sexes.
Oui, l’occasion est manquée : Acta est fabula pourrait-on penser !Mais la pièce n’est sans doute pas totalement jouée. Les livres scolaires qui vont suivre ces programmes seront examinés à la loupe, car ils peuvent encore éviter le piège des stéréotypes de genre avec les hiérarchies et les inégalités qu’ils entraînent inévitablement. Par ailleurs, la liberté de pensée et la conscience professionnelle dont dispose encore le corps enseignant pourraient également permettre de conjurer en partie le dangereux déni de nos instances nationales.
Recevez, Monsieur le Président du Conseil supérieur des programmes, nos salutations lucides.
Associations signataires
– Approches pluridisciplinaires du genre (ARPÈGE)
– Association de jeunes chercheuses et chercheurs en études féministes, genre et sexualités (EFIGIES)
– Association de recherches sur le genre en éducation et formation (ARGEF)
– Association des professeurs d’histoire et de géographie (APHG)
– Association nationale des études féministes (ANEF)
– Coordination française pour le Lobby européen des femmes (CLEF, 55 associations féministes françaises)
– Fédération de recherche sur le genre (RING)
– Femmes pour le dire, femmes pour agir (FDFA)
– Femmes & mathématiques (F & M)
– Femmes et sciences (F & S)
– Femmes ingénieurs (FI)
– Institut Émilie-du-Châtelet pour le développement et la diffusion des études sur les femmes, le sexe et le genre(IEC)
– Ligue du droit international des femmes (LDIF)
– Mnémosyne : association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre
– Réseau féministe « Rupture »
– Réussir l’égalité femmes-hommes (REFH)
– Société internationale pour l’étude des femmes d’Ancien Régime (SIEFAR)
Afin d’encourager la mobilité des jeunes chercheur-e-s à l’international, le GIS Institut du Genre lance une campagne de financement de missions de recherche à l’étranger qu’il s’agisse d’observations, d’entretiens, de dépouillement d’archives ou d’une collaboration avec des chercheur-e-s étrangers sur un projet commun. Les demandes de prises en charge pour une rencontre occasionnelle (journée d’études, séminaire, colloque, congrès) ne seront pas prises en compte.
Cette aide concerne les jeunes docteur-e-s qui ne peuvent plus bénéficier de financements en provenance des Écoles doctorales de leur ancien établissement de rattachement, ainsi que les doctorant-e-s en complément des sommes allouées par leurs équipes et/ou leurs Écoles Doctorales de rattachement.
Les candidat-e-s doivent relever d’une équipe partenaire du GIS (voir site).
Le montant du financement est plafonné à 3000 euros et devra être dépensé en 2016, le versement se faisant à partir de la mi-février 2016.
La demande de financement devra être accompagnée d’un argumentaire avec descriptif de la mission, d’une lettre d’acceptation du séjour s’il y a lieu, d’un budget prévisionnel, et d’une lettre de soutien d’un membre statutaire de l’unité de recherche dont relèvent les demandeur-e-s. L’ensemble de ces documents devront être transmis à l’adresse suivante : sg-gis-idgenre@mshparisnord.fr
La campagne est ouverte du jeudi 15 octobre 2015 jusqu’au mardi 15 décembre 2015 minuit.
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